La Lorraine regorge de contes et de légendes à faire frissonner... Reflets de nos peurs et de notre superstition, ces légendes ont souvent vocation à nous rappeler la confrontation du bien et du mal : c'est le cas du Warabouc en Meuse.
Après avoir découvert le terrifiant Graoully de Metz, partons à la rencontre du Warabouc, une créature mythique qui aurait sévi dans le département 55 en Meuse…
L'homme-bouc, l'incarnation du Diable en personne
C’est ce que la légende raconte. On y décrit une créature étrange, ayant le corps d’un homme, et la tête d’un bouc.
Il vivait dans les forêts du Nord meusien et plus particulièrement dans la forêt de Verneuil-Grand, où certaines personnes l’auraient aperçu lors de grands sabbats, des assemblées nocturnes de sorcières.
On y célébrait le mal et la mort lors de grands banquets, où l’on commettait toutes sortes de crimes.
Le Warabouc terrassé par une jeune fille courageuse
Selon la légende, le Warabouc fut chassé par une jeune fille.
Un soir d’hiver, cette dernière décida de se rendre au repère de la créature. Ce qu’elle découvrit la stupéfia, le Warabouc était en plein rituel satanique.
Prenant son courage à deux mains, la jeune fille se mit face au Warabouc et effectua un signe de croix.
Ni une, ni deux, la créature se plia à la volonté de son nouveau maître. Devenu doux comme un agneau, le Warabouc suivi la jeune fille dans la basilique d’Avioth, où elle s’embrasa dans d’immenses gerbes de flammes.
En son honneur, on retrouve à l’intérieur de cette même basilique une sculpture représentée en calcaire polychrome de la jeune héroïne et du Warabouc datant du XVème siècle.
Au début était la peur” André Ruffat
Saviez-vous que 40% des Français déclarent être superstitieux ?
La peur s’exprime en chacun de nous de différentes manières. Pour certains, les amulettes et grigris porte-bonheur sont des indispensables.
Ces objets reflètent notre croyance en une entité bien supérieure. Ils sont communs à toutes les civilisations, à l’instar des pharaons, des Rois et des Reines.
Le porte-bonheur constitue, on peut le dire, la partie visible de la superstition. Pendant une longue période, les intellectuels pensaient que cette superstition prenait racine dans notre ignorance.
Ce constat s’est révélé être faux, la liste des porte-bonheur ne faisant que s’allonger au fils des siècles.
Pour lire la suite de l’histoire, retrouvez notre étude sur les plus grands porte-bonheur de l’histoire.