Célébrée chaque année avec une liste de cadeaux de Noël pour les parents, cette fête du calendrier liturgique chrétien commémore le jour de la naissance de l’Enfant de Dieu : le petit Jésus Christ.
Elle arrive avec des symboles sacrés et profanes rappelant les beaux souvenirs de notre enfance.
De la crèche de Noël au Père Noël, en passant par les arbres de Noël, la bûche de Noël, les lutins, les figurines festives, vitraux églises ornés des motifs religieux…
Tout se met en harmonie pour nous offrir la chance de passer un joyeux moment de paix et de partage avec nos familles.
Mais d’où viennent ces symboles universels ancrés dans la culture populaire, transmis de génération en génération
La couronne est une emblématique de Noël. Un peu comme le gui, la tradition veut qu’elle soit accrochée sur la porte d’entrée de votre demeure durant les célébrations. Sa symbolique est d’origine chrétienne et à la fois païenne.
Nous sommes au Moyen Âge lorsque commencent les superstitions selon lesquelles les baies rouges de houx avaient le pouvoir de tenir les sorcières loin des maisons et les branches de conifères de chasser les mauvaises énergies.
On retrouve ces baies rouges de houx et ces branches de conifères sur la fameuse couronne de l’Avent. Ajouter à cela, nous avons le ruban rouge qui symbolise la vie éternelle promise aux bons bergers et fidèles à la parole de Jésus-Christ.
Pour ce qui est de la forme circulaire de la couronne, elle évoque la couronne d’épines autrefois placée sur la tête du Christ, par les Romains.
En savoir plus sur la couronne de l’Avent.
Que serait Noël sans le légendaire sapin ou arbre de Noël ? Sans doute un jour férié comme les autres.
La coutume de décorer un sapin de couleur verte est une tradition d’origine païenne que les églises se sont par la suite appropriée, au Moyen Âge. À cette période, les premiers sapins de Noël étaient décorés de fleurs en papier, de fruits secs et de fruits frais.
Il représente l’arbre de l’abondance du Jardin d’Éden avant le péché d’Adam et Eve mentionné dans le livre de Genèse de la Bible, l’arbre du paradis terrestre et l’arbre de connaissance du bien et du mal.
Plus tard, les bougies et les boules de Noël se sont ajoutées à la déco de la table et des sapins de Noël.
Cette idée de Martin Luther constitue un hommage au Sauveur en train de combattre les ténèbres du pêché et protéger l’humanité.
Une autre légende raconte que l’idée de décorer un arbre durant les fêtes de fin d’année est née d’une tradition allemande. Plus précisément à Fribourg, en 1419, quand les boulangers de la ville décoraient un arbre avec des pommes, du pain d’épices et des gaufres en plein hiver.
Il était interdit aux enfants de la ville de toucher à l’arbre jusqu’au 1er janvier où ils pouvaient enfin le secouer pour récupérer les friandises qui en tombaient.
Les arbres ou sapins décorés tel que nous les connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire à la maison avec des lumières et guirlandes, est apparu pour la première fois en Alsace au XVIe siècle.
Les décorations étaient des pommes, des roses, des petits gâteaux et autres sucreries.
Les foyers français et l’Europe ont commencé à l’adopter après la guerre de 1870, quand les immigrés originaires d’Alsace Lorraine ont quitté leur terre pour s’installer en France, emportant avec eux leur tradition.
Pour la petite anecdote, le sapin de Noël à l’intérieur de la maison est venu remplacer les branches traditionnellement accrochées dans les foyers pour annoncer l’arrivée des fêtes. Comme ces branches, le sapin était suspendu à la poutre du plafond avant de s’installer sur le sol.
En savoir plus sur l’histoire de l’origine de la décoration du sapin de Noël.
Après le sapin de Noël, le père Noël est l’autre symbole emblématique de cette célébration attendue par le peuple du monde entier à la date du 25 décembre de chaque année.
Avec son traîneau tiré par les rennes et ces lutins, il distribue les jouets et cadeaux aux enfants sages durant la veillée de Noël, la nuit du 24 décembre à minuit.
Dans différentes cultures du monde entier, ce personnage préféré des enfants incarne la personne de l’évêque de Myre « Saint-Nicolas ».
Ces miracles auraient permis de guérir et sauver plusieurs enfants.
La représentation actuelle du Père Noël, un vieil homme avec une barbe blanche et un costume rouge, remonte au début du XXe siècle, aux États-Unis d’Amériques.
Les marques américaines de boissons gazeuses ont choisi le Père Noël pour illustrer leur publicité des fêtes de fin d’année. Dans une image parue dans un numéro du San Francisco Examiner, le 19 décembre 1915, l’icône est présentée pour la première fois avec une eau minérale White Rock dans son grand sac de cadeaux.
Le Père Noël comme symbole universel de cette célébration dans le monde entier commence par ailleurs dans les années 30. Ce fut dans le cadre des publicités légendaires lancées par la marque Coca-Cola.
Depuis, l’iconographie d’un vieux monsieur corpulent vêtu d’un costume rouge et d’une longue barbe blanche s’est ancrée dans la tradition.
Aussi symbolique que la dinde de Thanksgiving, la bûche de Noël va de pair avec cette célébration familiale de la naissance de Jésus-Christ.
L’histoire associe ces fameuses bûches de Noël aux bois utilisés en guise de combustible pour le soleil. Elles évoquent ainsi la lumière du soleil, la chaleur et aussi la puissance revitalisante.
Auparavant, les bûches de Noël étaient brûlées dans la cheminée de la maison pour 12 heures au moins. Leur utilisation était régie par une règle stricte qui interdisait tout achat de ces bois. En effet, ils ne s’achetaient pas, ils étaient reçus en guise de présents.
Aussi, la bûche de Noël devait directement provenir d’un arbre cultivé sur les propres terres de celui qui les coupe. Elles devaient aussi être brûlées avec des fragments de journée de l’année précédente.
Dans la croyance chrétienne, la bûche de Noël également consommée sous la forme d’un gâteau roulé incarne l’Arbre de Vie, la charité et la paix que nous offre le Christ.
Brûler dans la cheminée, elle apporte le côté chaleureux, convivial et confortable aux célébrations de Noël en famille, entre amis, entre collègues…
Les cloches de Noël se déclinent sous la forme d’accessoire de décoration destiné à la maison et au sapin.
Généralement sublimé d’un nœud rouge, ce symbole rappelle la cloche qui sonnait l’heure complète à la veille de la naissance de l’Enfant Jésus. Elle aurait servi à éloigner les mauvais esprits. Ce qui explique encore sa présence aux festivités de Noël de nos jours.
Sans la douce mélodie des chansons traditionnelles, Noël serait également une simple fête en plein hiver.
Contribuant à la magie de Noël, ces compositions cachent une belle histoire que nous vous invitons à découvrir dans notre guide des 10 chants incontournables de Noël.
Le houx est un autre symbole universel de Noël. Son feuillage persistant évoque l’immortalité, l’espoir de la vie éternelle et ses baies rouges les gouttes du sang du Christ versées sur la croix lors de sa crucifixion.
En ce qui concerne ses feuilles épineuses, elles font référence à la couronne d’épines déposées sur sa tête par les forces de l’Empire romain qui le ridiculisaient.
La première célébration de la soirée de Noël avec des statues rappelant la crèche trouve racine au VIe siècle. Son arrivée dans l’église se fera un peu plus tard, vers le XVIe siècle.
Les foyers chrétiens ont ensuite tenu à adopter la crèche mettant en scène l’événement de la naissance de l’Enfant Jésus dans une étable à Bethléem.
En terre cuite, en bois, en porcelaine, voire en verre, cet hommage à la maternité est devenu un emblème de la culture locale dans certains pays du monde.
Chez les croyants de l’Église catholique, en revanche, la crèche est probablement le plus important symbole de Noël.
Un statut privilégié durant davantage souligné par Saint François d’Assise, qui après autorisation du pape a construit la première scène de la Nativité en 1224.
À l’intérieur d’une grotte, hors de la ville de Greccio en Italie, il aurait mis de la paille, un âne et un bœuf.
Une représentation identique à l’original pour illustrer la simplicité et la pauvreté entourant la naissance de Jésus-Christ et la fête de la nativité.
Communément appelées « Poinsettia », les étoiles de Noël que nous posons traditionnellement au sommet du sapin de Noël désignent la plante porte-bonheur provenant du Mexique.
Une légende raconte qu’une jeune fille née d’un père pauvre a souhaité apporter un cadeau à la Vierge Marie, durant la nuit du réveillon de Noël.
Comme elle n’avait rien à offrir, l’ange Gabriel lui avait conseillé de récupérer des mauvaises herbes. Une fois cueillies, elles se seraient miraculeusement converties en sublimes fleurs écarlates dont l’aspect avoisinait l’étoile.
D’où l’illustration de l’étoile de Bethléem omniprésentes durant les festivités de Noël.
Les cadeaux déposés au pied du sapin façonnent également les fêtes de Noël.
L’origine de cette tradition de l’échange de cadeaux le jour de Noël remonte à une ancienne tradition romaine des Saturnales.
Ces derniers fêtaient la renaissance avec des cadeaux. Histoire d’honorer leur riche tradition païenne.
Lorsque les chrétiens ont souhaité adopter cette pratique, ils ont promis de faire don de l’or, de l’encens et de la myrrhe à leur prochain. Un clin d’œil à l’adoration des Rois Mages d’Orient qui se sont déplacés pour accueillir le nouveau-né de Marie et de son époux Joseph : Jésus de Nazareth.
À lire aussi : notre sélection de cadeaux de Noël pour sa mamie.
Le marché de Noël est devenu une autre tradition ancrée dans l’histoire de la fête de Noël depuis la toute première édition en Allemagne au XIVe siècle.
Le premier document attestant l’existence du marché de Noël date de 1434, un projet du prince Frédéric de Saxe. Il a organisé le tout premier marché baptisé « Dresdner Striezelmarkt » dans un lieu-dit Dresde, le premier lundi de la semaine précédant le jour de Noël.
Le but cet événement particulier est de transmettre la magie de Noël et d’instaurer une ambiance féerique autour de produits artisanaux, de plats traditionnels, d’objets décoratifs…
Source de découverte, de joie, d’amour et de partage, le marché de Noël revient tous les ans et réserve chaque année son lot de surprise à ses visiteurs.
Cette année, nous vous invitons à visiter notre gros coup de cœur : la nouvelle édition du marché de Noël organisé au cœur de la ville de Kaysersberg, en Alsace.
Vin chaud, pâté, dinde, magret et autres spécialités culinaires vous attendent pour passer de joyeuses fêtes du nouvel an autour d’un bon repas.
À lire aussi : notre guide du marché de Noël de Nancy.
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