AMÉTHYSTE (VERTUS, PROPRIÉTÉS, PRIX)

L’améthyste jouait un rôle clé dans les rites et les croyances de l’Antiquité.

Les Romains et les Grecs, par exemple, consommaient leurs boissons dans des récipients façonnés à partir de cette gemme, convaincus de sa capacité à les préserver de l’ivresse.

En Égypte, cette pierre était considérée comme un talisman météorologique, invoquée pour induire la pluie durant les périodes arides.

Au-delà de son usage pragmatique, l’améthyste était également un choix privilégié pour ornementer les parures, témoignage de l’esthétique raffinée des Égyptiens et des Étrusques.

Sa couleur pourpre, symbole de noblesse et de mystère, rehaussait la splendeur de toute parure ou objet d’art.

Pour le peuple hébreu, elle incarnait la prospérité et la chance, et un rêve de quartz violet annonçait une bonne nouvelle.

À travers l’histoire, l’améthyste a été façonnée en divers atours, comme des broches ou des bijoux, prisée par les élites pour sa beauté translucide. Elle est parée de vertus royales, ornant ainsi les joyaux de la couronne égyptienne et britannique.

Pour les chrétiens, elle symbolise l’humilité et la chasteté, évoquant l’histoire où Joseph offrit une bague d’améthyste à Marie.

Saint Valentin lui-même, associé à l’amour et à la célébration de l’union, aurait porté un pendentif en améthyste.

Dans le catholicisme, l’améthyste est toujours un signe de piété et de loyauté, comme en témoignent les bagues épiscopales du Vatican.

Durant la Renaissance, Léonard de Vinci louait les vertus de l’améthyste, lui attribuant des propriétés purificatrices de l’esprit et stimulantes pour l’intellect, une croyance qu’il consignait dans ses carnets illustres.