Fabriquées entre 664-332 av. J.-C., ces perles avaient vocation à protéger son porteur du malheur. Nous en avons fait un bracelet unique, antique, idéal pour surprendre à Noël !
Suite à la visite d’une exposition présentée au Pôle Bijou de Baccarat, mettant en lumière les perles de troc, nous avons découvert un univers encore inconnu …
Sur la route du retour, nous voulions en apprendre davantage sur l’histoire de ces perles, mémoire de nos civilisations.
Ces petits morceaux de verre retracent l’histoire de l’humanité.
Suite à la lecture de l’ouvrage “Perles de troc, african trade beads” de Marcia de Castro et Guy Maurette, un nouvel espace créatif s’est dégagé au sein de notre esprit.
Nous avons donc décidé d’utiliser ces perles dans la composition de nos futures créations à placer sous le sapin !
Le plus étonnant, le plus captivant, le plus mystérieux, est certainement le bracelet antique égyptien, une création mélangeant verre de Murano et perles en céramique multimillénaires sorties tout droit d’un tombeau …
Profitez d’une livraison gratuite dans son écrin cadeau accompagné de son histoire :
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Des perles en céramique retrouvées enterrées par milliers dans les tombeaux égyptiens ...
Louxor, ancienne capitale religieuse des pharaons, est un centre historique de la fabrication de la faïence.
Durant l’âge d’or de la civilisation égyptienne, les hommes et les femmes portaient des colliers appelés “wesekhs”, faits de perles.
À lire aussi : 7 bijoux de l’Égypte Antique.
Ces bijoux accompagnaient également les morts dans leur sépulture. Chaque Égyptien accordait une grande importance à son tombeau, le préparant durant son vivant, considéré comme un lieu de vie éternelle.
En effet, les Égyptiens étaient inhumés avec de nombreux objets de valeur, leur assurant confort et prospérité dans l’au-delà.
Le corps, ainsi que les objets accompagnant le défunt étaient conservés dans la chambre funéraire, inaccessible de l’extérieur, tandis que le culte se pratiquait dans la chapelle, accessible aux vivants, qui pouvaient y déposer des offrandes permettant la survie du défunt.
Les perles en céramique composant notre bracelet antique égyptien ont été découvertes enterrées près du tombeau d’une momie.
Cette faïence est issue du sable quartzeux de cette région.
À lire aussi : l’histoire de la céramique en 5 dates.
La technique de travail réalisée rejoint celle des perles de verre au chalumeau.
Dans un premier temps, la pâte d’argile est étalée puis enroulée autour d’un mandrin (tige métallique).
Formant un long tube, il est ensuite divisé en une multitude de parties, créant les différentes perles.
Une fois cette pâte séchée au soleil, le mandrin est ôté. Les perles subissent ensuite une cuisson sur le feu.
La première découverte de ce type de perles remonte à la prédynastique (dernière période de la préhistoire égyptienne).
Vers 3500 av. J.C., les fouilles d’Amelineau et de Sir Flinders Petrie à Abydos ont permis de découvrir des perles et bijoux en faïence, ainsi que des figurines d’animaux.
Les couleurs les plus employées étaient le bleu et le vert, et plus rarement le violet et le brun. Le bleu, couleur de prédilection des Égyptiens, est composé de quartz, d’un silicate de cuivre et de calcium.
Notre bracelet antique égyptien présente également des perles de verre opalescentes, fabriquées à Murano.
Ce mélange de matière, de couleur et de savoir-faire en fait un véritable tableau historique.
Murano, un savoir-faire verrier jalousement gardé
Dès le Xe siècle, Venise devient un centre névralgique du commerce mondial. Sa force, ce sont ses vaisseaux sillonnant les mers, participant aux croisades !
Ces échanges en font le point de rencontre des influences de Constantinople, que Venise occupe en l’an 1204, et des influences syriennes, car elle commerce intensivement avec Damas.
Alors que le verre de Damas surpasse par sa qualité toute autre verroterie, Venise décide d’inviter les meilleurs verriers de Constantinople sur son territoire …
L’enjeu est de taille, le verre possède alors une forte valeur commerciale.
Dès le XIIIe siècle, le verre vénitien éblouit les yeux du monde entier. La puissance commerciale de Venise en assure une distribution rapide et efficace, en Orient comme en Occident.
Suite à de nombreux incendies, la production vénitienne migre vers l’île de Murano, qui est alors occupée par des cultures et jardins.
Grâce à l’organisation d’un commerce international florissant, l’industrie du verre devient la deuxième ressource économique de la République, juste après celle des chantiers navals.
L’art du verre baroque vénitien atteignit l’apogée de sa virtuosité technique dans les premières années du XVIIIe siècle.
Pour en savoir davantage sur le verre de Murano, lisez cet article !
2 réponses
Merci pour ces informations, je ne connaissais pas l’histoire de Murano. J’ai commandé l’un de vos bracelets, c’est parfait, expédition très rapide, magnifique emballage, quel plaisir d’avoir un bout d’histoire au poignet 🙂
Merci de votre retour, de nouveaux bracelets utilisant d’antiques perles de troc seront bientôt en ligne !
Michaël