Connaissez-vous la médaille Saint Georges ? Disponible en or jaune 18k, plaqué or, argent ou autre matériau, ce pendentif à l’effigie du martyr du IVe siècle dit Georges de Lydda terrassant un dragon fait référence à la « victoire du bien sur le mal ». Il témoigne de son immense force et courage.
Pour une naissance, un baptême, une communion ou autre cérémonie religieuse, la tradition veut que la médaille religieuse soit offerte en cadeau pour marquer l’entrée dans la communauté chrétienne.
Parmi lesquelles se trouve la médaille Saint Georges, un bijou adulé des catholiques et orthodoxes du monde entier.
Elle renvoie à l’image du saint patron de la chevalerie chrétienne écrasant un dragon que les croyants interprètent comme étant la victoire de la foi chrétienne sur le démon, du bien sur le mal.
Retour sur l’origine et la symbolique de cette médaille protectrice.
Quelle est la légende de St Georges ? La vie de Saint Georges en quelques mots
Surnommé « Georges de Lydda », Saint Georges est né dans une famille grecque chrétienne et noble à Mazaca, en Cappadoce, vers l’an 275.
Il aurait eu un noble venu en Cappadoce pour rejoindre l’armée romaine comme père et une mère originaire de la province de la Syrie-Palestine.
Très vulnérable dès sa naissance, le père de Georges de Lydda a décidé de le baptiser peu après sa venue au monde.
À 10 ans, Saint Georges est devenu orphelin de son père décédé sur le champ de bataille.
Sa mère, Polycronia prit la décision de revenir en Judée et de s’établir dans la région de Lydda.
À 15 ans, Saint Georges partit pour Nicomédie et occupa le poste d’officier dans l’armée romaine.
Il demanda à voir l’empereur Dioclétien qui vit en lui le fils de son cher compagnon d’armes. Il fit de Saint Georges un chevalier, à la tête de sa garde particulière.
Il gravit ensuite les échelons en accédant au titre de tribun militaire (l’officier supérieur de la légion romaine dans la Rome antique) puis au rang de préfet.
De son côté, le proconsul appelé Maxence fit part de son idée d’accentuer les persécutions contre les chrétiens et d’accélérer la mise en place du pouvoir politique « culte solaire » à l’empereur.
C’est alors que Dioclétien envoya l’ordre de destruction des églises chrétiennes.
Une décision qui allait contre les principes de Saint Georges qui tenta de dissuader l’empereur, mais en vain.
C’est alors qu’il lui a remis son glaive et sa démission pour quitter la Nicomédie et revenir là où il est né.
Arrivé à Mazaca, il retrouve sa mère mourante en accord avec toutes les décisions qu’il avait prises.
Après la mort de sa mère, il fit cadeau de sa fortune personnelle aux pauvres et envisage de faire un pèlerinage en Terre Sainte, là où le Christ a été crucifié.
Un projet qu’il n’a pas pu mener à bien à cause des persécutions orchestrées par les Romains. Ceci marque le retour de Saint Georges à Nicomédie.
Sur sa route, il s’est arrêté à Lydda pour affronter les pillards perses guidés par un dénommé Nahfr, en français « serpent » ou « dragon ».
Saint Georges a rendu service à la population en leur débarrassant de ce Nahfr qu’il a abattu d’un seul coup avec son épée, ou encore sa lance.
Il a ainsi contribué au rétablissement de l’ordre et du calme dans la région.
Il continua ainsi jusqu’en Nicomédie où l’empereur a tenté de le ramener à la raison et d’arrêter ses actions en faveur des croyants, en lui proposant de reprendre son poste. Ce qu’il a refusé.
Pendant qu’il quittait le palais, Saint Georges a démoli la tablette sur laquelle figurait l’édit impérial obligeant au culte d’Apollon.
Un acte qui lui a valu une arrestation et une soumission à différents supplices.
Refusant toute coopération, Saint Georges écope d’une condamnation à mort et fut décapité le 23 avril 303, probablement à l’âge de 22 ans.
Certains fidèles ont ensuite récupéré sa dépouille pour l’inhumer à Lydda (le Lod de nos jours), à l’endroit même où il a battu le dragon.
Sur ce même lieu, une église dédiée à cette figure emblématique élevée au rang de « saint » par l’Église catholique, pour valoriser son énorme courage, prendra place.
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Origine et caractéristiques de la médaille de l'ordre de Saint Georges
Suite à cette victoire contre le dragon à Lydda, Saint Georges a gagné le cœur de tous les chrétiens.
En particulier les catholiques et les orthodoxes qui ont commencé à le vénérer.
Célèbre pour être celui qui a fait triompher le bien face au mal, Saint Georges a hérité d’une médaille à son effigie.
L’histoire raconte que ce serait l’empereur romain Clovis du IVe siècle qui l’aurait créée durant un rituel païen.
Il s’agissait notamment d’un rituel au cours duquel les fidèles devaient se couvrir la tête avec du sang de dragon.
Depuis, la médaille Saint Georges est devenue un incontournable au quotidien des chrétiens.
Sur cette petite médaille idéalement de forme ronde, Saint Georges est généralement illustré sur un cheval blanc en signe de pureté.
Au pied de son cheval se trouve un dragon, une bête mi-crocodile et mi-lion.
Il est par ailleurs habillé d’un écu et d’une bannière d’argent (blanche à croix rouge), avec une lance ou épée à la main.
Au fil des années, cette couleur de la bannière de Saint Georges est devenue celle des croisés dont il fut le saint protecteur, de la Savoie, mais également du drapeau national du pays d’Angleterre depuis le XIVe siècle.
Traditionnellement, une croix est représentée sur la médaille Saint Georges pour symboliser le pouvoir divin.
Cet emblème pourrait également témoigner la dévotion envers le Dieu créateur.
La médaille de Saint Georges symbole de courage, foi et protection
Torturé jusqu’à la mort pour sa foi, Saint Georges de Lydda incarne la foi, la force et le courage.
La bravoure du martyr fièrement illustrée sur cette médaille témoignant de la victoire de foi chrétienne sur Satan.
Utilisé en guise de pendentif de collier, ce bijou religieux portera chance et bonheur à son porteur.
Sans compter son pouvoir protecteur qui en fait une médaille de baptême parfaite pour un garçon, voire une petite fille.