C’est admis : le Père Noël se fait aider par des lutins, sinon il n’arriverait pas à fabriquer des jouets pour les enfants du monde entier, prendre soin de ses rennes, s’occuper de son village…
Pour pouvoir donner un cadeau à tous les enfants du monde, le Père Noël a forcément besoin d’aide : les lutins sont indispensables.
Nourrir les rennes, préparer les jouets qui se glisseront sous le sapin et dans les chaussettes de Noël …
Notre cher bienfaiteur Saint-Nicolas a des amis fidèles qui lui prêtent main-forte. Voici tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les lutins, iconique symbole de Noël.
Artisans verriers depuis cinq générations, nous perpétuons la tradition avec des bracelets réglables pour toute la famille.
Le cadeau idéal pour Noël, livré dans son écrin accompagné de son certificat d’authenticité.
La légende des lutins ou elfes de Noël
Quelle est l'histoire des lutins de Noël ?
Les lutins de Noël sont des personnages qui tirent leur origine dans le folklore islandais, considérés depuis longtemps comme la version islandaise du Père Noël.
Au nombre de 13, ils ont pour rôle principal d’aider le Père Noël dans la fabrication et la distribution de cadeaux aux enfants du monde entier au pied du sapin de Noël, pendant les treize dernières nuits avant Noël.
Selon les localités, les lutins étaient décrits comme de simples farceurs ou des monstres mangeurs d’enfants. Ce sera le poème Jólasveinarnir du poète islandais Jóhannes úr Kötlum paru dans le livre de poésie populaire Jólin Koma (Noël arrive) qui permettra de redécouvrir ce folklore, et fixera le nombre (13) et les caractères des lutins de Noël.
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Quels sont les noms des lutins du Père Noël ?
Les lutins de Noël portent chacun des noms qui décrivent leur mode opératoire en tant que farceur, être malicieux, voire criminels.
Présenté dans leur arrivée et de leur départ, voici une liste des 13 lutins, officiellement les assistants du Père Noël :
- Stekkjarstaur (Harcèlemoutons), le premier lutin arrive le 12 décembre et part le 25 décembre, et a pour rôle d’harceler les moutons pour téter leur lait, mais il est handicapé par une jambe raide.
- Giljagaur (Ravineur) arrive le 13 décembre et part le 26 décembre, et se cache dans les ravins attendant le bon moment pour voler la crème des seaux de lait dans l’étable.
- Stúfur (Courtaud) arrive le 14 décembre et part le 27 décembre ; très petit, il subtilise les poêles à frire pour lécher la graisse de cuisson.
- Þvörusleikir (Lèchecuillère) arrive le 15 décembre et part le 28 décembre ; d’une minceur extrême, il vole les cuillers pour lécher les saveurs du ragoût de Noël.
- Pottaskefill (Grattepot) arrive le 16 décembre et part le 29 décembre ; et vole les restes dans les pots après le repas.
- Askasleikir (Lèchebol) arrive le 17 décembre et part le 30 décembre ; et vole également les bols posés par les gens après le repas.
- Hurðaskellir (Claqueporte) arrive le 18 décembre et part le 31 décembre ; et adore claquer les portes pendant la nuit pour faire du bruit.
- Skyrgámur (Gobeyahourt) arrive le 19 décembre et part le 1er janvier ; et avale tout yaourt (islandais) et tout autre produit laitier.
- Bjúgnakrækir (Chipesaucisse) arrive le 20 décembre et part le 2 janvier ; et a pour spécialité de voler les saucisses fumées dans les greniers.
- Gluggagægir (Zieutfenêtre) arrive le 21 décembre et part le 3 janvier ; et est spécialiste de l’espionnage à travers les fenêtres pour tout voler.
- Gáttaþefur (Renifleporte) arrive le 22 décembre et part le 4 janvier ; avec son grand nez, il renifle et vole du pain islandais et autres gâteaux qui sentent bon.
- Ketkrókur (Crocheviande) arrive le 23 décembre et part le 5 janvier ; il se sert d’un crochet pour voler les viandes cachées.
- Kertasníkir (Volebougie) arrive le 24 décembre et part le 6 janvier ; vole les bougies en suif (comestibles) qu’il trouve appétissantes et éclatantes.
Après la crise financière mondiale de 2008, les Islandais ont décidé d’inventer un nouveau lutin, Kortaklippir, qui adore découper les cartes bancaires des gens qui aiment dépenser beaucoup d’argent.
D’une manière générale, les lutins du père Noël arrivent au début de l’Avent, vers la fin du mois de novembre, et repartent avec le Père Noël le 24 décembre. Dans certains pays, quelques lutins doivent rester jusqu’au jour de l’Epiphanie, le 6 janvier.
Dans d’autres pays encore, les lutins restent jusqu’au 2 février, le jour de la Chandeleur, avant de reprendre la route (ou l’air) et de commencer à fabriquer des cadeaux pour le prochain Noël.
Est-ce que les petits lutins du père Noël existent vraiment ?
Bien sûr que les lutins de Noël existent… du moins dans le folklore islandais et européen. Ils sont généralement attachés au service de Saint-Nicolas qui, lui, a bel et bien existé !
Aujourd’hui, les lutins du Père Noël sont présentés comme les collaborateurs de Saint-Nicolas, et sont toujours vêtus d’habits rouge et vert. Ils ont pour principale fonction d’aider le père Noël à préparer les cadeaux des enfants, nourrir les rennes du traîneau du père Noël.
Certains sont chargés de fabriquer eux-mêmes les jouets pour les enfants, tandis que d’autres s’assurent de l’emballage des cadeaux. D’autres encore prennent en charge la tenue de la liste des enfants qui ont été sages.
Les elfes du Père Noël travaillent à la chaîne dans la fabrication et la préparation des jouets. Tous vont s’occuper de la distribution des cadeaux le soir du 24 décembre, en prenant soin de porter un pull de Noël d’en donner uniquement à ceux qui ont été gentils durant l’année.
Farceurs, certains d’entre eux vont entrer dans les maisons pour faire des bêtises, une blague ou une farce à l’enfant.
Pour voir le Père Noël et ses lutins, vous pouvez visiter les divers marchés de Noël comme les marchés de Noël d’Alsace ou encore le marché de Noël de Strasbourg.
Comme les lutins de Noël ne sont pas censés assurer la décoration des sapins de Noël, nous vous proposons quelques idées dans notre liste de 5 boules de Noël artisanales pour votre sapin.
La légende et les bêtises du lutin farceur de Noël
Les lutins farceurs de Noël sont nés d’après la légende du père Noël. Après avoir aidé ce dernier à concevoir et à partager des cadeaux aux enfants, les lutins auraient eu besoin de divertissement, avant de retourner vivre dans le village du Père Noël.
C’est ainsi qu’ils ont décidé de visiter les maisons et de faire des farces aux enfants, ou des bêtises pendant la nuit. Il est ainsi d’usage de poser un lutin farceur figé dans le jardin ou sur le devant la porte d’entrée pendant la journée.
Mais le lutin farceur prend vie à la tombée de la nuit, et s’adonne à diverses plaisanteries et des mauvais coups ! Gare aux enfants qui n’ont pas été sages pendant l’année !
Si vous souhaitez revivre la tradition du lutin, et attraper le lutin farceur, il vous faut fabriquer un attrape-lutin, à poser devant votre maison.
Pour cela, vous n’avez pas besoin d’un attrape-lutin sophistiqué, il suffit d’un sac, d’une boîte ou d’un panneau d’indication.
Les lutins, un reflet de la société
Les lutins, dans leur représentation actuelle, sont bien plus que de simples aides du Père Noël ; ils reflètent nos propres aspirations, nos peurs et nos joies.
En étant représentés tantôt comme des artisans dévoués, tantôt comme des farceurs, ils incarnent une dualité présente en chacun de nous.
Ce n’est pas tout.
Avec la progression technologique, les jouets d’aujourd’hui sont souvent liés à la technologie. Dans cet esprit, certains médias ont commencé à dépeindre les lutins comme des “ingénieurs” du Père Noël, adaptant ainsi leur rôle traditionnel à un contexte contemporain.
Une responsabilité environnementale
Les lutins, vivant au Pôle Nord, peuvent aussi être vus comme des sentinelles face aux changements climatiques.
Des histoires modernes ont introduit l’idée que les lutins, tout comme nous, sont préoccupés par la fonte des glaces et les changements environnementaux. Ce faisant, ils deviennent des symboles de la responsabilité environnementale.
La tradition du “Lutin sur l’étagère”, mentionnée précédemment, est une parfaite illustration de la manière dont les vieilles légendes peuvent être réinventées pour s’adapter à la société moderne.
Ce rituel, bien que relativement récent, s’inspire des mythes plus anciens et ajoute une dimension d’interaction directe avec les enfants.
Lutins dans le contexte global
L’idée d’êtres surnaturels aidant à la préparation de festivités n’est pas unique à la culture occidentale.
De nombreuses cultures ont des figures similaires, et il serait intéressant d’explorer comment elles évoluent en parallèle des lutins. Ces évolutions parallèles peuvent offrir des aperçus des valeurs universelles et des aspirations qui transcendent les frontières culturelles.
Les lutins, bien que folkloriques, sont un prisme à travers lequel nous pouvons observer les évolutions sociétales, technologiques et environnementales de notre monde.
Ils sont un miroir de ce que nous sommes, de ce que nous valorisons et des défis auxquels nous sommes confrontés.