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Qui est Godefroy de Bouillon ?

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Figure emblématique de la première croisade, Godefroy de Bouillon fut prêt à tout, jusqu’à donner sa vie pour délivrer Jérusalem. Le même chevalier exemplaire célèbre pour avoir refusé le titre de roi. Voici sa biographie (descendance, nationalité...).

De tous les croisés, Godefroy de Bouillon s’impose comme étant le héros de la Première Croisade. Ensemble, découvrons l’histoire de celui qui a réussi à sauver Jérusalem de l’emprise des musulmans.

Chevalier franc descendant de Charlemagne, Godefroy est devenu un modèle de la Chevalerie partout en Occident.

La bravoure et le courage dont il a témoigné durant les pèlerinages en Terre Sainte reflètent sa véritable personnalité que nous allons résumer en quelques points.

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Godefroy de Bouillon, un homme de foi brave et humble né à Boulogne-sur-Mer

Godefroy de Bouillon était le fils de la bienheureuse Ide ou Ida de Boulogne et du comte de Boulogne « Eustache II » né vers les années 1059.

Si aucune source n’affirme avec exactitude l’endroit où il a vu le jour, certaines thèses hésitent entre la commune française de Boulogne-sur-Mer et le village de Baisy-Thy en Belgique.

Selon les mêmes sources, Godefroy de Bouillon serait un descendant du roi des Francs et empereur « Charlemagne ».

Depuis toujours, il aspirait à devenir un chevalier.

Un rêve devenu réalité grâce à son oncle, le duc de la Basse-Lotharingie, du nom de « Godefroy III le Bossu » qui lui offrit une éducation digne d’un futur chevalier.

Après sa mort, en février 1076, il a hérité de tous ses titres.

À seulement 15 ans, Godefroy de Bouillon reçut en héritage le duché de la Basse-Lotharingie allant de Brabant au Luxembourg. Faisant de lui l’une des personnes les plus riches de son époque.

En attendant que le jeune homme prouve de quoi il était capable, le roi Henri IV prit la décision de ne lui confier que la région d’Anvers en 1076. En parallèle, il lui interdit d’occuper le rôle de duc de Basse-Lotharingie, comme son oncle l’a mentionné dans son testament.

Malgré cela, Godefroy de Bouillon prêtait une grande dévotion au chef du Saint Empire Henri IV.

Le fait qu’il ait combattu à ses côtés, notamment durant la prise de Rome contre la papauté vers 1084, a joué en sa faveur. Au point où Henri IV lui fit finalement don du titre de duc de Basse-Lotharingie l’an 1087.

Il s’était alors retrouvé aux commandes d’un duché étendu sur le futur duché de Brabant, le comté de Hainaut, le duché de Limbourg, le comté de Namur, le duché de Luxembourg et une fine parcelle du comté de Flandre.

Toutefois, la vie de guerre a rapidement déplu à Godefroy de Bouillon.

Homme de foi, comme sa mère « la sainte Ida de Boulogne », il ne pouvait pas aller à l’encontre de sa vraie nature.

Sa réponse à l’appel émise par Urbain II datant du mois de novembre 1095, à Clermont, témoigne de la foi qui brûlait en lui.

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Godefroy de Bouillon, l’image du parfait croisé après sa réponse à l'appel du Pape Urbain II à Clermont, la mise en vente de ses biens (château, terres...)

L’an 1095, le pape fraîchement élu dit « Urbain II » appelle à une croisade pour libérer Jérusalem, la Terre Sainte, et sauver l’Empire byzantin de l’emprise des Turcs musulmans.

Godefroy de Bouillon était l’un des premiers à honorer cette demande du nouveau Pape.

Contrairement aux autres rois et comtes qui cherchaient des excuses pour éviter d’aller aux combats, le jeune prince n’a pas hésité à se présenter.

Il se prépara, rassembla son conseil, convia plusieurs personnes et ses chevaliers pour assurer son voyage.

Pour avoir les moyens de partir en croisade, Godefroy de Bouillon a également dû vendre ses biens et ses terres, dont son château de Bouillon qu’il a cédé au prince évêque de Liège pour de l’or et Stenay au prince évêque de Verdun pour de l’argent liquide.

Le départ pour la toute première croisade de l’histoire était fixé pour le 15 août 1096.

Puis, Eustache et Baudouin, les frères de Godefroy l’ont rejoint dans cette mission chrétienne. Néanmoins, ils ne sont pas les seuls nobles à avoir répondu favorablement à l’appel du pape.

On pouvait également compter le comte Raymond IV de Toulouse aussi surnommé Raymond de Saint-Gilles qui a réussi à réunir la plus grande armée.

On peut se demander la raison d’un tel engouement pour combatre, la réponse est simple, la promesse d’aller au paradis.

Âgé de 37 ans, Raymond se révélait être l’un des plus anciens et l’un des plus célèbres seigneurs croisés.

Une maturité qui lui a d’ailleurs valu le statut de chef de la croisade. À ses côtés se trouvaient l’évêque du Puy « Adhémar de Monteil » et le légat apostolique du pape.

Le chevalier normand du nom de Bohémond de Tarrente a aussi rejoint le rang des croisés, suivi du quatrième groupe dirigé par le comte Robert II de Frandre.

Chaque armée voyageait de son côté. Il y en a qui sont allés au sud-est, vers l’Europe et la Hongrie, et d’autres vers la mer Adriatique.

Il paraît que Godefroy de Bouillon et ses frères ont traversé la Germanie et le royaume de Hongrie pour atterrir à Constantinople en fin 1906.

Faisant preuve d’une grande diplomatie, il fit une promesse à l’empereur byzantin « Alexis Ier Comnène », celle de lui rendre les terres conquises en contrepartie du soutien logistique des Grecs.

La situation dans laquelle les croisés en Asie se trouvaient avait permis à Godefroy de démontrer ses talents de chevalier.

En effet, il a brillé sur les champs de bataille. En 1097, il était le premier arrivé à Dorylée pour délivrer les troupes de Bohémond de Tarente qui se retrouvaient piégées par les Turcs.

C’est également lui qui a contraint les musulmans à relâcher les croisés à Antioche. Ensemble, plus forts que jamais, ils poursuivaient leur chemin pour conquérir les terres encore occupées par les musulmans et pour délivrer la Terre Sainte.

Juin 1099, près de 3 ans après leur départ, ils arrivèrent devant Jérusalem.

Marquant la fin d’un long et incroyable pèlerinage.

Godefroy de Bouillon, élu Héros de la première croisade en 1099

Sang, sueur, fatigue, massacre et vengeance ainsi ont été l’image de la prise de la Ville Sainte par les croisés.

En première ligne de cette guerre se trouvait Godefroy de Bouillon, un spécialiste de la tire à l’arc et de l’épée.

Alors que Raymond de Saint-Gilles se battait corps et âme pour reprendre la tour de David, la citadelle de la ville de Jérusalem, et les autres croisés tués les habitants à coup d’épée, Godefroy se mit sous un vêtement en laine et se rendit pieds nus devant le sépulcre de Seigneur Jésus-Christ, affirmait le chroniqueur Albert d’Aix.

Prêt à se sacrifier, Godefroy était désormais guidé par le Christ. Une foi inébranlable qui se traduisait par son intolérance absolue à l’égard du malfaiteur et du non-croyant.

Suite à un assaut compliqué de deux jours, Godefroy de Bouillon et ses compagnons sont parvenus à reprendre la ville Sainte le 15 juillet 1099.

Tel a été la motivation de Godefroy pour regagner cette ville où Jésus-Christ a passé la plupart de sa vie sur Terre.

Son courage, sa foi en Dieu ainsi que sa résistance ont d’ailleurs été récompensés en le sacrant « Héro de la Première Croisade ».

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Godefroy de Bouillon, celui qui a refusé le titre de « roi » pour devenir l'Avoué du Saint Sépulcre

Après la prise de la ville, la couronne de roi de Jérusalem a été proposée à Godefroy de Bouillon.

Ce qui était tout à son honneur vu qu’il a orchestré la plupart de la bataille visant à reprendre la ville Sainte des mains des Turcs musulmans.

À la surprise générale, il refusa d’être sacré roi et de porter une couronne d’or à l’endroit même où le Fils de son Dieu était obligé de porter une couronne d’épines.

L’unique titre qu’il a accepté était celui de l’ « avoué du Saint-Sépulcre ».

Un choix que l’on pourrait traduire comme suit :

« Le duc de Basse-Lotharingie considère la ville de Jérusalem comme étant la ville du Christ, et ainsi du Saint-Siège ».

En refusant le statut de roi de Jérusalem pour devenir le seigneur du Saint-Sépulcre, il se positionne en tant que serviteur du Christ et protecteur de l’Église.

Désormais, lui et ses suzerains sont tenus responsables de Jérusalem et du tombeau du Christ.

Ils avaient également pour mission de donner des terres aux chevaliers, de reprendre et pacifier les villes environnantes, respecter la loi et développer l’économie des lieux sur le long terme.

Godefroy de Bouillon faisait part d’un code de lois sages appelé « Assises de Jérusalem » aux nouveaux États sous sa responsabilité.

À sa mort en 1100, à Jérusalem, son frère Baudouin devint le premier monarque franc de la ville.

Bien que ses intentions aient été bonnes, il n’est pas parvenu à atteindre la renommée de son frère qui était l’exemple même de l’âme croyante, courageuse et désintéressée.

Encore aujourd’hui, l’imaginaire de la religion chrétienne se base sur cet homme humble et modeste dit « Godefroy de Bouillon ».

Donnant alors naissance à la fameuse légende de Godefroy de Bouillon.

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