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L’histoire du fort de vaux en 5 dates

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Construit entre 1881 et 1884, le fort de Vaux a longtemps été utilisé en tant que point de surveillance du plateau du ravin de Vaux et de la plaine de la Woëvre. Aussi appelé « fort Dillon », il témoigne de l’héroïsme des soldats français durant la bataille de 1916.

À travers ces quelques lignes, passez en revue l’histoire de ce fameux fort de Vaux.

La Meuse est riche de monuments à la mémoire de la Première Guerre mondiale, à l’image de la butte de Montsec.

Un fort construit de 1881 à 1884 en Meuse

Le fort de Vaux se trouve dans les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup. Il se situe à proximité de Verdun, dans le département de Meuse en France.

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Le fort de Vaux est édifié de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré des Rivières. Au début, le fort est construit en maçonnerie ordinaire.

Le renforcement du fort contre les assaillants

En 1886, une armure de béton de ciment d’une épaisseur de 2,25 mètres est mise en place pour renforcer le fort de Vaux.

De 1904 à 1906, un camp d’observatoire cuirassé et trois coffres en contrescarpe sont également installés sur le fort de Vaux. À savoir un coffre double nord-ouest, un coffre simple nord-est et un coffre simple conduisant à la gorge du fort.

Les deux premiers coffres sont notamment reliés au massif d’observatoires voisin via un conduit bétonné traversant les fossés.

Celle-ci est par la suite recouverte d’une dalle en béton armé de plus de 1,25 mètre d’épaisseur pour une sécurité maximale des occupants du fort.

À ce moment précis, les observateurs ne sont pas encore reliés à la caserne bétonnée.

Deux casemates de Bourges sont ensuite créées, chacune étant armée de deux canons de 75 mm.

  • Celui de gauche sert de protection aux abords du fort de Douaumont, ravins de la Fausse-Côte, de la Caillette, du Bazil et aux bois de la Caillette.
  • Le canon de droite, lui, est orienté vers la batterie de Damloup, les villages de Damloup et d’Abaucourt.

De 1910 à 1912, les communications bétonnées de la caserne sont complétées. La voie souterraine est rendue accessible à tous les organes du fort de Vaux.

Cette caserne hautement sécurisée peut servir d’abris à plus de 150 hommes et dispose de deux citernes implantées en sous-sol.

Classé au monument historique le 25 novembre 1970, le fort de Vaux est une caserne unique en son genre.

C’est d’ailleurs l’un des sites à ne surtout pas manquer lors d’un voyage en Meuse.

Un haut lieu de la bataille de Verdun en 1916

De par la violence et l'ardeur des combats, la bataille de Verdun marque un des temps forts de la Première Guerre mondiale.

Symbole de la Grande Guerre, la bataille de Verdun s'est élargie à Douaumont Vaux, situé à une dizaine de kilomètres.

Durant ce temps de bataille, le fort de Vaux faisait l’objet de rudes combats.

À l’intérieur du fort, les soldats étaient soumis à une pluie de balle venant de leurs adversaires allemands.

Cependant, ni ce déluge d’artillerie ni le manque de vivres et d’eau dans le fort de Vaux n’ont impacté la résistance des soldats durant cette bataille.

Isolée et sans le moindre soutien extérieur, la garnison française a tenu une semaine de combats héroïque à l’intérieur du fort de Vaux. Elle a finalement été vaincue par manque de force et par soif d’eau.

À ce jour, on peut encore voir les impacts des balles sur les murs du fort de Vaux datant de la bataille de Verdun 1916.

Mars 1916, les Allemands engagent un siège de cent jours sur la rue du fort de Vaux

Pendant la bataille de Verdun, conquérir le fort de Vaux était l’un des objectifs prioritaires de l’offensive allemande.

Pour défendre le fort de Vaux, les troupes françaises commandées par le commandant Sylvain Eugène Raynal ont mené un combat sans relâche.

En début mars 1916, l’armée allemande est arrivée à quelques centaines de mètres du fort de Vaux.

Un siège de cent jours a été mis en place autour du site.

Les soldats ont résisté comme ils le pouvaient, mais en vain. Après 6 jours et 5 nuits de luttes et combats acharnés, sans eau ni nourriture, les combattants français sont obligés de se rendre à l’armée allemande.

Après des jours et des jours de luttes, les Allemands ont donc fini par atteindre le fort de Vaux. Sa reddition leur est remise par le commandant Raynal le 7 juin 1916 à 6 heures 30 du matin.

L’armée allemande n’a également pas manqué de saluer la parfaite résistance des soldats français en formant une haie d’honneur à leur sortie du fort de Vaux.

Un geste témoin de leur respect pour leurs adversaires.

Du 2 au 3 novembre 1916, le fort revient sous pavillon français

Le lendemain même de la reddition du fort de Vaux, le général Robert Georges Nivelle dévasté par la perte de ses hommes du 2e zouave et du régiment d’infanterie coloniale du Maroc tente de reprendre le fort, en vain.

C’est à peine si les troupes du général ont pu reprendre leur position de départ qu'une avalanche d'artillerie les submerge.

À l’issue de 10 jours de terribles combats, la tentative de reprise du fort de Vaux est avortée.

Le 2e zouave s’est rabattu le 17 juin 1916 après une perte de 19 officiers et 846 hommes recensés durant l’assaut.

Dans la nuit du 2 au 3 novembre 1916, le fort de Vaux est repris sans aucun combat grâce à l’aide du 118e régiment d’infanterie.

Une infiltration dans le fort de Vaux est planifiée par le 118e RI pour tenter de reprendre les commandes du site.

Deux patrouilles sont alors envoyées et parviennent à percer les murs du fort.

Quelques heures après, le fort de Vaux se retrouve entre les mains de l’armée française.

Le fort est par la suite réaménagé en observatoire et réarmé de mitrailleuses.

Plusieurs travaux de remise en état sont également menés en 1917 dont l’aménagement des casemates, la création de puits à eau et la conception de 1 500 mètres de galeries souterraines.

Ces galeries en question pouvaient servir d’abris aux occupants, lors de bombardements de grande ampleur.

D’une autre part, elles permettent d’établir une communication protégée entre les nombreux points de défense du fort.

Les travaux de réhabilitation ont également permis l’installation d’une électricité dédiée à l’éclairage et à la ventilation des locaux souterrains du fort de Vaux.

2022, la visite du fort de Vaux illustre la violence d'une guerre ...

Le fort de Vaux est donc un site témoin de la violence et de la difficulté des combats durant la bataille de Verdun en 1916.

Voyez tout cela de vos propres yeux en allant visiter ce fort !

Grâce à une visite du fort de Vaux en Meuse, vous aurez notamment l’occasion de mieux comprendre l’histoire et les conditions de vie quotidienne des combattants encerclés au milieu de cette forteresse.

Vous aurez également l’opportunité de vous plonger dans le vécu des acteurs de ce drame héroïque devenu symbole de la résistance du soldat de Verdun.

Au programme : une découverte du poste de commandement, de l’infirmerie et du poste de télécommunication dans le fort de Vaux.

Vous y découvrirez par la même occasion la place du pigeonnier, la casemate de Bourges et ses deux canons 75.

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