Le petit guide du fer à cheval porte-bonheur !
Certains objets sont perçus depuis des centaines d'années comme des porte-bonheur ... C'est le cas du fer à cheval, accroché au-dessus de la porte d'entrée. Découvrons ensemble sa légende et certains de ses secrets ...
Le fer à cheval fait partie de notre liste des objets qui portent chance.
Cette croyance qui traverse les générations peut trouver son origine chez le paysan, qui par pur hasard, découvrait un fer à cheval sur son chemin, générant alors quelques deniers …
Mais attention, pour être bénéfique, il existe une multitude de règles et traditions quant à son utilisation …
C’est comme avec le muguet porte-bonheur, il doit posséder treize clochettes …
Quant au trèfle à quatre feuilles porte-bonheur, il doit être trouvé par pur hasard !
Les origines et le sens du fer à cheval porte-bonheur
Quand on parle de porte-bonheur pour sa nouvelle maison, le fer à cheval est l’un des plus célèbres sans aucun doute.
Cependant, peu de personnes connaissent son origine et son histoire.
Selon les ouvrages, il est probable que ce soient les Gaulois qui aient les premiers mis au point les fers pour protéger de l’usure le dessous des sabots des chevaux, dans le but de ménager les montures.
Les Romains, quant à eux, ont inventé l’hipposandale : une simple pièce de métal recouvrant la corne et remontant en partie sur le sabot, maintenue par des lacets en cuir. C’est le préambule à la ferrure, que l’on attribut aux Gaulois et aux Celtes.
Il faut analyser sa composition et sa structure pour y comprendre l’interprétation. Fabriqué avec du fer, ce métal repousse les mauvais esprits. Quand à sa forme en croissant de lune, elle symbolise la fertilité.
Enfin, les Chrétiens adoptent ce symbole, y voyant un signe du Christ, du fait de sa forme en C.
Voilà pour les origines historiques. Quant est-il de la légende ?
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La légende de saint Dunstan, simple forgeron devenu archevêque
Alors qu’il est encore forgeron, Dunstan rencontre le diable en personne, Satan, qui lui amène son cheval à ferrer.
Dunstan accepte malgré lui la requête, et demande au diable de s’attacher au mur, comme il le fait habituellement avec les chevaux qu’il ferre.
Il cloue alors le fer sur le pied du démon et non sur celui du cheval.
Prisonnier du forgeron, le diable est à sa merci. Afin d’être libéré, il doit alors promettre de ne jamais entrer dans une maison protégée par un fer à cheval.
C’est pour cette raison que de nombreux chrétiens placent un fer à cheval porte-bonheur au-dessus de la porte d’entrée.
Cette légende a fait du fer à cheval un porte-bonheur contre les actions maléfiques.
Comment accrocher et placer un fer à cheval porte-bonheur sur un mur ?
Attention à bien respecter la tradition quant à son positionnement, mais aussi quant à la manière dont vous l’avez acquis.
Pour qu’il soit bénéfique :
- Il faut le trouver par hasard ou le recevoir en cadeau
- Il faut qu’il dispose encore de ses sept clous
- Il doit être placé l’éponge vers le haut, afin que le bonheur ne tombe pas
Que faire quand on trouve un fer à cheval ?
Pour les puristes, le fer à cheval ne porte bonheur qu’à une seule condition : il doit être trouvé par hasard sur un chemin, il doit avoir l’ergot tourné vers le sol et de compter sept trous : quatre sur la branche gauche et trois sur celle de droite.
Position du fer à cheval porte-bonheur à l'envers
Attention, ne pas ramasser un fer à cheval peut vous porter malheur.
Si ce dernier est placé à l’envers, c’est-à-dire l’éponge vers le bas, c’est mauvais signe.
Le fer à cheval, symbole de protection
C’est un symbole de protection par excellence.
En France, ce porte-bonheur était très prisé des “filles galantes”, qui le plaçaient sous leurs matelas.
Durant la Première Guerre mondiale, il fut également très prisés des soldats français, allemands, américains qui étaient au front.
Vous l’aurez compris, au-delà d’un symbole cloué au mur de la maison, le fer à cheval est un sujet de création pour de nombreux bijoutiers, qui le déclinent sous forme de bracelet, bague, pendentif, pour être au plus proche de notre corps.
Le porte-bonheur, nous l’avons travaillé sous forme de pierre magique, en cristal de Bohême, sablé par notre verrier en Lorraine.
Un bracelet vitrine de l’art verrier, garanti à vie, à ne jamais quitter !
Maréchal-ferrant, le spéciliste du fer à cheval !
Le maréchal-ferrant, c’est un peu l’orthopédiste des chevaux.
Il est en charge de ferrer les pieds des chevaux. Ces artisans n’ont pas le droit à l’erreur, car les cheveux ressentent chaque mouvement.
Vieux de 2000 ans, ce métier nécessite de nombreuses connaissance concernant l’anatomie du cheval, mais également concernant le métier de forgeron.
Même si le maréchal-ferrant ne forge que rarement les fers qu’il utilise, il faut toujours “tourner”, ou ajuster les fers à la forme des pieds du cheval.
