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Le Bilan de l’Exposition Universelle de 1900 avec 83 000 exposants

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40 pays représentés, 83 000 exposants et 50 millions de visiteurs, l’Exposition Universelle de 1900 se veut plus spectaculaire que les éditions précédentes. Inauguré le 14 avril 1900, cet événement historique a pour thème principal « le bilan d’un siècle ».

La Belle Epoque et le style Art Nouveau se rencontrent au sein de l’Exposition Universelle qui s’est tenue à Paris le 14 avril 1900.

Elle fait partie de ces expositions dites universelles destinées à mettre en avant les nouveautés du monde de la science et de l’industrie de différentes nations.

Il s’agit de la cinquième édition de l’exposition universelle de Paris après celles de 1855, de 1867, de 1878 et de 1889. Plus ambitieuse et plus éblouissante, elle souhaite marquer en beauté l’entrée dans le XXe siècle.

Retour sur les traces de cette Exposition universelle de 1900 à Paris qui a particulièrement marqué les esprits.

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La plus grande Exposition universelle jamais organisée en France

Pour cette cinquième édition, la capitale française a vu les choses en grand pour célébrer comme il se doit l’entrée dans un nouveau siècle.

Au total, l’exposition occupe un espace de 216 ha au cœur de Paris, allant du Champ-de-Mars au bois de Vincennes en passant par l’esplanade des Invalides, les jardins de Trocadéro et les bords de la Seine.

Elle s’avère 10 fois plus étendue que l’exposition universelle de 1855.

Pour accéder aux différents sites de l’expo, les visiteurs ont le choix entre 136 portes d’accès disponibles, dont l’entrée principale est la porte monumentale, située place de la Concorde.

Inauguré le 14 avril par le président de la République Emile Loubet, le site de l’exposition est ouvert au public du 15 avril au 12 novembre 1900.

Pendant ces 212 jours, plus de 50 millions de visiteurs se sont pressés pour contempler les efforts des 40 pays participants et des 83 047 exposants, dont 38 253 sont français.

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Quel est le véritable but de l’exposition de Paris 1900 ?

Initialement, les expositions universelles organisées dans une ville ont pour objectif de montrer à tous les progrès industriels, artistiques et technologiques.

Cette idée d’exposition internationale nous vient tout droit du Royaume-Uni, connu pour être le pionnier de la première industrialisation.

C’est d’ailleurs à Londres, au sein du Crystal Palace, qu’a eu lieu la toute première Exposition universelle en 1851 en vue de démontrer la supériorité industrielle britannique.

Devant l’énorme succès de cette première manifestation, de nombreux pays proposèrent d’organiser et d’accueillir à leur tour des expositions similaires pour présenter aux autres nations leur création industrielle (principalement).

Ainsi, après la célébration du centenaire de la Révolution française avec l’exposition universelle de 1889, voici l’exposition de Paris 1900 ayant pour thème « le bilan d’un siècle ». Elle a un double objectif : Montrer la modernité et la puissance de la France

Dès 1892, la France a annoncé que cette édition devrait « inaugurer dignement le XXe siècle » et célébrer la nouvelle étape franchie dans la marche vers une civilisation contemporaine.

Mais avec cette exposition internationale, les organisateurs veulent surtout montrer au monde le savoir-faire français dans plusieurs domaines.

Pour cette occasion, plusieurs pays du monde entier ont répondu à l’invitation de la France afin de mettre en valeur leurs créations, leurs modes de vie et leurs cultures. L’occasion de découvrir les similitudes et les différences entre les nations.

8 ans furent nécessaires pour préparer cet événement historique. Et en dépit de l’enthousiasme qu’elle a suscité, le succès financier n’était pas vraiment au rendez-vous.

En effet, les recettes des entrées n’ont pas suffi à couvrir les dépenses. Et seuls deux tiers des visiteurs attendus étaient présents. Montrer la maîtrise de l’électricité

L’autre but de l’Exposition universelle était de démontrer les nombreux progrès dans le secteur de l’électricité.

Comparée à l’exposition universelle de 1889, cette cinquième édition se veut d’ailleurs moderne et donc « électrique ».

Pour cette raison, tous les pavillons sont illuminés à l’électricité, sans oublier les jets d’eau, les cascades et les fontaines. Les salles d’exposition sont également équipées de ventilateurs pour garantir une température optimale aux visiteurs.

De même, l’électricité était utilisée pour faire fonctionner les pompes et les moteurs de façon à actionner les jeux de lumière et d’eaux à la tombée de la nuit.

C’est, en outre, à cette époque que les artistes verriers ont commencé à intégrer l’électricité dans le milieu artistique.

C’est le cas des frères Daum à travers sa collection de luminaires Art nouveau.

lampe art nouveau des freres daum

Quels monuments ont été construits pour l’expo internationale de 1900 ?

À l’occasion de l’exposition universelle de 1900, Paris se dote d’un ensemble considérable de monuments et d’infrastructures.

Même si certains monuments ont été édifiés de façon éphémère, la capitale garde encore des traces importantes de cette manifestation jusqu’à ce jour.

1) Le Grand Palais et le Petit Palais

Édifiés à la place du palais de l’Industrie de 1855, le Petit Palais et le Grand Palais sont les plus représentatifs de l’art néo-classique à la française.

La construction du Grand Palais des beaux-arts et des arts décoratifs a commencé en 1897. Il a fallu 3 ans pour réaliser ce chantier gigantesque.

Même si l’inauguration de l’exposition universelle s’est déroulée le 14 avril, le Grand Palais n’a pu ouvrir ses portes que quelques semaines plus tard, soir le 16 mai.

Ce monument a su émerveiller les visiteurs par son architecture extraordinaire (un mélange de pierre, d’acier et de verre) et surtout par sa nef.

En effet, la nef de ce bâtiment se révèle plus haute que le premier étage de la tour Eiffel. Elle s’élève à plus de 60 mètres contre 57 mètres pour le premier étage de la Dame de fer.

En tout cas, le Grand Palais reste debout malgré les deux guerres mondiales et les tentatives de destruction dans les années 1960 par l’architecte Le Corbusier.

A la même période, le Petit Palais de l’art français est érigé face au Grand Palais, en bordure des Champs-Elysées. C’est en 1902 qu’il est transformé en musée des Beaux-Arts pour accueillir les collections d’œuvres d’art de la ville de Paris (sculptures, esquisses et peintures).

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2) La construction de la Gare d’Orsay

La gare d’Orsay se trouve en bord de la Seine, dans le 7e arrondissement de Paris. Elle a été conçue par l’architecte Victor Laloux de 1898 à 1900.

A l’origine, elle était destinée à accueillir les visiteurs de l’exposition universelle de 1900 ainsi que les délégations étrangères.  

Puis, la gare d’Orsay est convertie en musée des arts le 9 décembre 1986 par les architectes Renaud Bardon, Jean-Paul Philippon et Pierre Colboc.

3) La gare des Invalides

C’est dans le but de faire pénétrer les lignes ferroviaires au cœur de Paris et d’amener facilement les visiteurs sur les sites de l’exposition que la gare des Invalides a été créée.

L’architecte Juste Lisch se voit confier sa conception en 1893.

En 1948, la gare est transformée pour devenir l’aérogare et le siège de l’aéroport d’Orly.

4) Une réplique de la statue de la liberté

Une version réduite de la statue de la liberté est installée sur le Pont de Grenelle, entre le 15e et le 16e arrondissement de Paris, à l’occasion de l’expo. De 2,85 mètres de haut, cette réplique est tout aussi splendide que le modèle original qui trône dans le port de New York.

C’est le même sculpteur français, Auguste Bartholdi, qui est à l’origine de ces deux édifices remarquables.

Aujourd’hui, la petite sœur de la statue de la liberté est exposée à l’entrée de la grande galerie des sculptures au musée d’Orsay.

5) La porte monumentale de style Art Nouveau

Flanquée de ses 16 guichets, la porte monumentale a été dessinée par l’architecte René Binet et réalisée par le sculpteur Paul Moreau-Vauthier.

De 45 mètres de haut, elle servait de passage à plus de 9 millions de visiteurs de l’expo.

Représentative de l’Art nouveau européen, cette porte arbore une structure en métal, agrémentée de cabochons lumineux et colorés.

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6) L’inauguration du Pont Alexandre III

Le pont Alexandre III a été construit afin d’assurer la liaison entre l’esplanade des Invalides et la rive droite. Mais il est surtout connu pour être le symbole de l’alliance franco-russe.

Il fut inauguré le 14 avril 1900 en même temps que l’exposition universelle de 1900. La première pierre avait été posée le 7 octobre 1896 par le tsar de Russie Nicolas II et l’impératrice Alexandra Fedorovna.

Essentiellement en métal, ce pont flamboyant est orné de lampadaires et de sculptures en bronze doré et en cuivre ce qui en fait l’un des plus beaux et les plus éclatants monuments de Paris.

7) L’église Notre-Dame-du-Travail

L’église Notre-Dame-du-Travail est un autre monument construit en 1899 par l’architecte Jules Astruc pour l’exposition universelle de Paris.

Pour sa conception, les architectes ont récupéré et réutilisé les charpentes et les éléments de la structure du Palais de l’Industrie (édifié pour l’exposition universelle de 1855) qui était en démolition.

Cet édifice était érigé pour accueillir les ouvriers du monde entier qui allaient arriver en grand nombre pour préparer cet événement historique.

8) Les pavillons éphémères des nations étrangères

De nombreux pavillons ont été construits et montés sur le quai d’Orsay par les pays invités à l’exposition universelle de 1900.

À chaque pavillon son style architectural qui doit être propre à la tradition de la nation représentée. On pouvait ainsi reconnaître :

  • Le pavillon russe : baptisé le « Kremlin du Trocadéro », il adoptait une architecture typique de la Russie baroque, visible dans les jardins homonymes.
  • Le pavillon grec : il se distinguait par son architecture byzantine caractéristique du pays.
  • Le pavillon de la monarchie britannique : il faisait partie des plus grands pavillons de l’exposition internationale. Il impressionnait par son manoir de style élisabéthain, orné de mobilier et de photographies, un chef-d’œuvre réalisé par l’architecte sir Edwin Lutyens.
  • Le pavillon allemand : de style néo-Renaissance, il était composé d’une tour de 75 mètres au-dessus du quai de la Seine et d’une salle du Raisin de style Art nouveau. Cet édifice abritait la collection d’œuvres d’art du roi Frédéric II de Prusse ainsi qu’une présentation de photographies, de livres et de viticulture.

A la fin de l’exposition, certains pavillons ont été démontés et rapatriés dans leur pays d’origine tandis que les autres ont été démolis, recyclés ou vendus aux enchères.

9) Le palais de l’électricité : qu'est-il devenu ?

Le palais de l’Electricité était un monument symbolique de l’exposition de Paris 1900, mieux encore, c’était le “clou du spectacle”.

Construit par l’architecte Eugène Hénard sur le Champs-de-Mars, ce bâtiment de verre et de fer s’illumine à la nuit tombée grâce aux 7000 ampoules qui s’embrasent.

Devant sa façade éblouissante se dresse un château d’eau sous forme d’immense fontaine, une œuvre de l’architecte Edmond Paulin.

Son sommet est dominé par une statue de 6 mètres de haut installée sur un char tenu par des hippogriffes, baptisée « le Génie de l’électricité ».

À l’intérieur du bâtiment, on peut voir de nombreuses machines électriques destinées à impressionner les visiteurs et à présenter l’électricité dans toute sa splendeur.

Quand les attractions et les innovations s’invitent à l’exposition universelle de 1900 !

L’exposition universelle est aussi l’occasion pour la France de présenter ses innovations et ses nouveautés dans le monde artistique, industriel et scientifique. On peut citer :

Le trottoir roulant 

Le trottoir roulant à deux vitesses (4,2 km/h ou 8,5 km/h) est baptisé « Rue de l’Avenir ». Il circulait sur un viaduc à 7 mètres au-dessus du sol.

Il était doté de plate-formes mobiles de 3 km de longueur montées sur des roues formant ainsi une boucle. Un moyen original de se déplacer sur le site de l’exposition, allant du quai d’Orsay jusqu’à l’avenue de la Motte-Piquet en passant le long de la Seine pour rejoindre à nouveau le quai d’Orsay.

Pour les visiteurs les moins courageux, un petit train électrique Decauville permettait de parcourir le même chemin.

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La grande roue de Chicago

Côté amusement, les visiteurs pouvaient embarquer dans une bulle de la grande roue de Chicago de 70 mètres de haut, située Avenue de Suffren, à proximité d’un village suisse.

Bien plus qu’une attraction, elle est devenue l’emblème de l’Exposition universelle de 1900, à l’instar de la tour Eiffel pour l’expo de Paris de 1889.

Le cinéma des frères Lumière

Les frères Lumière désignent deux ingénieurs et industriels français du nom d’Auguste et Louis Lumière. Ils sont connus pour être de grands pionniers de la photographie et du cinéma.

Pour mettre en valeur les progrès scientifiques, il n’y a pas mieux que le cinéma des frères Lumière. Des projections sur écran géant de 21 mètres sur 16 dans la galerie des Machines.

Des films courts (extraits d’opéra et de ballet) sont montrés au public, avec projection de l’image et son synchronisé à la main par un phonogramme.

À lire aussi : Retour sur le cinéma des frères Lumière lors de l’Exposition Universelle

L’ouverture de la première ligne du métro de Paris

L’exposition internationale de 1900 a aussi donné le coup d’envoi du métro de Paris, inauguré le 19 juillet de la même année.

De la porte de Vincennes à la porte Maillot, cette première ligne du Métropolitain avait pour but de desservir les épreuves d’été au bois de Vincennes.

Les entrées de stations se démarquaient par leur style Art nouveau, la signature incontournable de l’architecte français Hector Guimard.

Une « Exposition nègre »

L’exposition des Noirs d’ Amérique fut aussi un moment fort de l’exposition de Paris 1900, au cours de laquelle ont été présentées les photographies de Frances Benjamin Johnston, l’une des premières femmes américaines photographes, ainsi que de ses étudiants de l’Institut Hampton.

L’objectif de cette Exposition nègre : montrer les contributions positives des Afro-Américains à la société américaine.

Les visiteurs pouvaient également s’émouvoir devant un diaporama de zoo humain, intitulée « Vivre à Madagascar ».

La reconstitution du Vieux Paris

Le long de la Seine, l’illustrateur et auteur Albert Robida a fait la reconstitution du Vieux Paris pour l’occasion.

Il a su faire revivre le charme gothique et l’ambiance qui y régnait à travers ses maisons à pan de bois et ses monuments caractéristiques de l’époque médiévale (pilori, tours, forteresses et logements d’artisans). De quoi offrir une promenade dépaysante aux visiteurs de l’expo.

Le sidérostat

Au palais de l’Optique, le sidérostat suscitait la curiosité et la fascination de nombreuses personnes. Il s’agissait d’une grande lunette astronomique de 125 cm de diamètre inventée par l’astronome français, Léon Foucault ce qui en fait le plus grand télescope de l’époque.

De 60m de long et de 1,5 m de diamètre, cet instrument d’astronomie est conservé à l’Observatoire de Paris.

Les progrès techniques de panorama sont à l’honneur

Dans l’optique de l’exposition universelle de 1900, des progrès techniques de panorama et des tableaux ont également été présentés aux visiteurs comme :

  • Le Cinéorama : cet ancêtre de la réalité virtuelle permet une simulation d’un voyage en ballon grâce à l’action de 10 projecteurs synchronisés sur un écran circulaire balayé. Un procédé de projection cinématographique mis au point par le français Thomas Prudhon breveté en 1897.
  • La Maréorama : imaginée par Hugo Alesi, cette attraction donne l’illusion d’être sur le pont d’un navire. Pour ce faire, des images peintes sur une toile s’enroulent et se déroulent sur deux axes dans une salle qui reproduisent le ponton d’un paquebot. C‘est le panorama le plus réaliste jamais créé.

L’exposition de 1900 : la consécration de 3 artistes incontournables de l’Art Nouveau

Pour ceux qui ne le savent pas, l’Art nouveau est un style artistique né au début des années 1890, mais qui ne connaît véritablement un développement international qu’à la fin du XIXe siècle.

Caractérisé par des formes arrondies, asymétriques inspirées de la nature, il s’invite dans de nombreux domaines : l’architecture, la peinture, les arts décoratifs, etc.

L’Exposition universelle de Paris fut la première manifestation où le style Art Nouveau était présent avec une réelle ampleur. Cet événement était donc très important pour les artistes Art nouveau et les partisans de ce mouvement artistique.

Les organisateurs et les pays participants ont facilement adopté ce style, comme le témoignent la porte monumentale style Art nouveau, les objets et affiches Art nouveau et, par-dessus tout, le pavillon « l’Art nouveau » de Siegfried Bing.

Dans ce pavillon, sont exposées les décorations intérieures du designer Georges De Feure, de l’orfèvre français Edouard Colonna et du créateur de meubles Eugène Gaillard.

Par ailleurs, les organisateurs ont profité de l’expo de 1900 pour consacrer trois génies de l’Art nouveau dont Émile Gallé.

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1900 fut l’année de couronnement suprême de la carrière de l’artiste complet Emile Gallé qui a gagné deux grands prix et une médaille d’or.

Ses œuvres comptent parmi les pièces maîtresses de l’expo, notamment sa coupe ovoïde baptisée « Les Granges » et son vase parlant « Hemerocallis ».

L’Exposition de Paris 1900 fut aussi la consécration de « l’inventeur du bijou moderne », René Lalique.

Pour ce grand événement, le maître verrier et bijoutier-joaillier, René Lalique, avait même créé une balustrade pour son stand situé dans le pavillon des Bijoutiers.

Celle-ci était composée de six bronzes à patine brune qui faisaient alterner des femmes ailées dénuées.

À lire aussi : les bijoux Art Nouveau de René Lalique.

10 bijoux de Rene Lalique
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L’Exposition universelle de 1900 marque un tournant dans la carrière du décorateur et ébeniste français, Louis Majorelle.

On pouvait admirer son travail et sa maîtrise de l’Art nouveau sur le stand de l’ébeniste pendant l’expo.

Après son énorme succès lors de cette manifestation grandiose, le vice-président de l’Ecole de Nancy a décidé d’évoluer vers des formes plus dépouillées et plus simples.

Le Globe céleste

Le Globe céleste est une attraction insolite réalisée pour l’Exposition universelle de 1900. Il se présentait sous la forme d’une sphère bleu et or de 45 m de diamètre sur laquelle étaient dessinés et peints les constellations et les signes astrologiques.

À l’intérieur de cette sphère posée sur un socle de 18 m de haut, les visiteurs étaient assis dans des fauteuils et s’émerveillaient devant le défilement des panoramas du système solaire.

Des pavillons dédiés au loisir

  • Le Grand Kaléidoscope du palais de l’optique : aujourd’hui encore, sous le nom de « Palais des Mirages », ce dernier figure parmi les plus grandes animations du musée Grévin.
  • Le manoir à l’Envers : où les visiteurs pouvaient s’amuser en marchant sur le plafond.
  • La rue de Paris : agrémentée de boutiques et de nombreux théâtres où flâner
  • La « robe de lune » : elle fut tissée en fil de verre afin de faire connaître les nouveaux progrès techniques. Elle a été spécialement créée pour l’Expo de Paris par Larocque.

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