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La dernière dynastie Qing impériale en 10 points

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La dynastie Qing (ou Ch’ing) est une dynastie mandchoue régnant sur l’Empire chinois de 1644 à 1912. Entre expansion territoriale, réussites dans les arts et la culture, mais aussi conflits internes et problèmes économiques, cette dynastie marque le dernier âge impérial de la Chine.

La dynastie Qing prend place en 1644 après l’effondrement de la dynastie Ming, une dynastie ethniquement chinoise. Il s’agit de la dernière maison impériale à avoir régné sur la Chine. 

Elle a été fondée par un peuple originaire de la région de Mandchourie (située au nord-est de la Chine actuelle), on les appelle les Mandchous. Le chef des tribus, Nurhachi, parvient à unifier ce peuple au XVIIe siècle et à le transformer en une force militaire, établissant ainsi « l’Etat des Jin ».

Alors que la dynastie des Jin continue de s’accroître, la dynastie Ming, elle, fait face à de nombreuses difficultés : effondrement économique, catastrophes naturelles, corruption des fonctionnaires, etc.

Profitant de cette situation, Huang Taiji, successeur de Nurhachi, lance une série de campagnes contre le régime impérial. En 1644, l’armée mandchoue réussit à destituer l’empereur de la dynastie des Ming et à prendre le contrôle du pays. C’est le début de la dynastie Qing !

Admirez ces deux sapèques en bronze, de la dynastie des Qing, frappées entre 1636 et 1911, un véritable artefact de la dernière maison impériale de Chine.

Assemblés sur un cordon garanti à vie, nous l’associons au verre de Murano, pour en faire un bracelet porte-bonheur unique, symbole de richesse.

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1) La conquête de la capitale Ming de Pékin et la fondation de la dynastie Qing en Chine

Avant la chute de la dynastie Ming, les trois premiers empereurs Qing vivaient dans le palais de Mukden (dans l’actuel Shenyang) d’où ils menaient une rébellion contre les Ming.

Après plusieurs années de guerre, les rébellions ont ravagé le nord de la Chine et occupé Pékin, la capitale de la dynastie chinoise. Le lendemain, le dernier empereur Ming se suicida sur une colline derrière la Cité interdite.

Le général Wu Sangui, commandant des troupes à Shanhaiguan, se joint ensuite aux armées mandchoue. C’est d’ailleurs lui qui a ouvert les portes à l’est de la Grande Muraille afin de faire entrer les armées Qing dans la capitale.

Avec son aide, les armées mandchoues prirent le contrôle de Pékin et établirent la dynastie des Qing sur la Chine.

2) Une politique prospère sous le règne de l’empereur Kangxi

En 1661, l’empereur Kangxi hérite du trône à l’âge de 6 ans après la mort subite de l’empereur des Qing, Shunzhi (de 1644 à 1661).

Avec les empereurs Yongzheng et Qianlong, il forme les 3 empereurs régnant sur la période historique de la dynastie mandchoue, de 1683 à 1796, appelée « l’âge d’or ou l’ère des Hauts Qing ».

Une période qui se caractérise par une stabilité économique et politique ainsi qu’une activité culturelle débordante.

Malgré son jeune âge, Kangxi dirigea l’empire chinois d’une main de fer. Son règne a duré 61 ans ce qui en fait le plus long de l’histoire de la Chine. A seulement 20 ans, il écarta les menaces de rébellions contre les Qing.

Intelligent et admirateur de la civilisation chinoise, il a vite compris que pour remettre de l’ordre dans la société, il faut s’attirer les bonnes grâces du peuple. Alors, grâce à un programme de sinisation au sein de son gouvernement, Kangxi réussit à apaiser les tensions.

Kangxi parvient aussi à faire disparaître les troubles intérieurs et à améliorer la situation des paysans.

Ce n’est pas tout, il a également mené plusieurs expéditions pour mettre fin aux rébellions mongoles, en plus de réussir à faire face aux affrontements militaires de la Russie.

Cette prospérité politique et militaire a conduit au développement du commerce et de l’agriculture ainsi qu’à l’augmentation du nombre de la population jusqu’à 300 millions.

Empereur-Kangxi

3) Une expansion territoriale sous les règles de Yongzheng et Qianlong

La dynastie Qing atteint son apogée sous les règnes de deux grands empereurs : Yongzheng et Qianlong, les descendants de Kangxi.

Et pour cause, c’est sous leur règne, de 1750 à 1790, que l’empire des Qing atteint sa plus grande étendue territoriale, soit plus de 13 millions de kilomètres carrés, ce qui en fait le quatrième plus grand empire de l’histoire.

L’empereur Yongzheng, régnant de 1722 à 1735, était un administrateur autoritaire. Il a grandement amélioré l’efficacité de la bureaucratie impériale et fait prospérer l’économie grâce à des réformes administratives et fiscales.

Il a notamment réprimé la corruption financière chez les fonctionnaires et créé le « Grand Conseil », devenu le principal organe de décision à la cour impériale.

A sa mort, son fils Hongli, hérite du trône sous le nom de règne de Qianlong, de 1735 à 1796.

Il était connu pour ses prouesses militaires, en l’occurrence, ses « Dix grandes campagnes » en Asie centrale afin d’étendre l’empire. On peut citer la conquête de la Mongolie au XVIIe siècle et la conquête de Xinjiang.

4) Un régime Qing fermé sur le monde extérieur

La dynastie mandchoue est une époque très conservatrice et du coup, fermée aux contacts étrangers, et ce, dès le règne de Shunzhi.

En matière de relations commerciales, cela s’est traduit par l’interdiction des navires étrangers à pratiquer le commerce avec la Chine.

A cause de la lutte maritime contre les forces de Koxinga en 1656, les sorties en mer des navires chinois étaient limitées pour isoler les régions côtières des troupes de Koxinga.

Les négociants chinois et étrangers étaient aussi soumis à de nombreuses restrictions ce qui a constitué un frein pour les échanges commerciaux internationaux.

Bon à savoir : comme lors de toutes les périodes impériales, la monnaie utilisée sous la dynastie Qing était le wén, apparu avec la dynastie Tang.

Désignant à la fois les pièces chinoises et la monnaie papier, le wén a remplacé l’ex monnaie chinoise, ronde et trouée au centre, que les Occidents appellent la sapèque.

5) Une dynastie formée de Chinois mandchous et non de Chinois Han

La dynastie Qing se distingue des autres dynasties par la classe dirigeante constituée essentiellement de Chinois mandchous. A l’époque, le mandchou était un peuple étranger, différent des Chinois Han.

À ce titre, tous les postes de décision dans le gouvernement civil étaient occupés par des officiers mandchous. Même chose sur le plan militaire, l’armée était également sous le contrôle du peuple mandchou.

Comme si cela ne suffisait pas, la société est restée basée sur le système de bannières du Mandchou.

Il est considéré comme un outil d’organisation militaire visant à séparer les tribus de peuples mandchous en plusieurs groupes. Ce système est semblable à celui de caste indien.

6) La période Qing sous le signe de l’épanouissement culturel et artistique

Malgré son conservatisme, l’Etat Qing a favorisé la prolifération de la littérature populaire, du roman et du théâtre.

Voici quelques-unes des réalisations emblématiques de cette époque :

  • Hongloumeng (ou le Rêve dans la pavillon rouge) de Cao Xueqin : un grand classique de la littérature chinoise
  • Rulin waishi (ou l’Histoire de la forêt des lettrés)
  • L’opéra de Pékin : un spectacle mêlant danse, théâtre et musique, considéré comme un trésor de la Chine.

Chacun des empereurs Qing a également apporté ses contributions significatives à la culture, aux arts et aux sciences.

Le premier fut l’empereur Kangxi, connu pour être un grand mécène des arts et des sciences. Il a participé à la publication du Dictionnaire Kangxi, devenu une référence pour les érudits chinois.

Il profita aussi du passage des missionnaires jésuites en Chine pour étudier les mathématiques, la physique et les sujets liés aux sciences occidentales.

Par ailleurs, l’empereur Qianlong était aussi un autre amoureux de l’art. Sa passion : collectionner des œuvres d’art et des antiquités (des peintures, céramiques, des calligraphies et objets originaires de Chine et de l’étranger). Sa collection était l’une des plus grandes au monde.

Friand de l’art européen, il passa la commande de portraits de style occidental de sa famille et de sa cour à des missionnaires jésuites. Il est également réputé pour avoir parrainé la compilation de la Bibliothèque complète des quatre Trésors, une importante collection de textes chinois.

On peut retrouver aujourd’hui une partie des trésors de Qianlong au musée du palais, dans la Cité interdite à Pékin.

7) La guerre de l’opium

Depuis le XIXe siècle, le Royaume-Uni, ayant le monopole de la vente d’opium en Chine, cherche à développer ses relations commerciales avec le pays. Toutefois, le gouvernement Qing impose des restrictions sur l’échange de marchandises.

Et pour aggraver encore plus la situation, la Chine a publié un bon nombre de décrets interdisant l’importation et la vente de l’opium sous le règne de l’empereur Daoguang (1820-1850) afin de réduire la suprématie de l’Empire britannique sur le marché chinois.

Cela a conduit à une première guerre de l’opium (de 1839 à 1842) puis à une deuxième guerre (de 1856 à 1860) impliquant l’intervention des Etats-Unis et de la France aux côtés du Royaume-Uni.

Après deux défaites, la Chine est obligée d’autoriser le commerce de l’opium, mais aussi de signer des traités inégaux – dont le traité de Nankin de 1842 – visant à ouvrir certains ports et à concéder le territoire de Hong Kong à la Grande–Bretagne.

D’autres pays occidentaux saisissent cette occasion pour signer des traités inégaux avec la Chine ayant pour conséquence son ouverture au commerce étranger.

Au fur et à mesure, la Chine s’affaiblit économiquement. C’est le début du déclin progressif de la dynastie mandchoue !

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8) La révolte des Taiping, l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire de la Chine

La rébellion des Taiping est le plus grand conflit du XIXe siècle qui a eu lieu sous le règne de l’empereur Xianfeng (1850-1861).

Menée par un chrétien converti du nom de Hong Xiuquan, cette rébellion a duré 14 ans.

Elle doit son nom à un royaume fondé par les rebelles dans le Sud et le Centre de la Chine, appelé le Taiping Tian Guo (ou Royaume céleste de la Grande Paix). D’où le nom de Taiping signifiant « Grande Paix ».

Le but de cette révolte : mettre fin à la dynastie mandchoue et fonder une nouvelle dynastie sous la base de principes chrétiens.

Difficile pour l’empereur Xianfeng de contenir la rébellion l’obligeant ainsi à laisser la capitale aux mains de ses régents.

Finalement, les forces Qing mettent fin à la révolte des Taiping, mais aux prix de lourdes pertes économiques et humaines (soit plus de 20 à 70 millions de morts).

Ce conflit a grandement érodé le pouvoir des Qing et l’a rendu vulnérable aux menaces internes et externes constants.

9) Le règne de l’impératrice Cixi et ses efforts de modernisation

L’impératrice douairière Cixi était une puissante souveraine de l’Etat Qing qui a gouverné l’empire chinois de 1861 à 1908.

Elle fut à la tête du pouvoir d’abord en tant que régente de son fils, l’empereur Tongzhi, puis pendant les règnes de ses neuves, les empereurs Guangxu et Xuantong.

Elle était notamment en conflit avec l’empereur Guangxu lorsque ce dernier a essayé de mener plusieurs réformes qu’elle a jugées trop radicales.

Et malgré son attitude conservatrice, l’impératrice Cixi a vivement contribué à la modernisation de la Chine à la fin du XIXe siècle à travers la construction de chemins de fer, de télégraphes et l’introduction de l’éducation moderne.

Elle a également encouragé l’apprentissage de cultures et de langues étrangères. Elle est allée jusqu’à envoyer des étudiants chinois poursuivre leurs études en Europe et aux Etats-Unis.

Enfin, elle a introduit les vêtements de style occidental en Chine et a créé des écoles féminines.

10) La chute de la dynastie Qing

Comme s’il n’y avait pas assez de problèmes, l’Etat Qing a dû faire face à la rébellion des Boxers aussi connus sous le nom de « Points Justes et Harmonieux », une société secrète nationaliste chinoise.

La révolte a commencé en 1900 dans le but d’expulser de la Chine les étrangers. Le gouvernement des mandchoues, dirigé par l’impératrice Cixi, s’est alors rallié aux Boxers. Mais la rébellion est finalement matée en 1901.

Après la mort de l’impératrice en 1908, le dernier empereur de la dynastie mandchoue, Puyi, prend le pouvoir, du haut de ses deux ans. Surnommé le « fils du ciel », il était traité comme un dieu vivant et résidait dans le palais impérial de la Cité interdite.

Mais rn 1911, l’Etat Qing connaît un nouveau coup dur avec le soulèvement de Wuchang.

Cette révolution a pour objectif de mettre fin aux milliers d’années de domination impériale et de faire de la Chine un pays indépendant, riche et puissant. Elle est menée par Sun Yat-sen, un homme d’Etat, philosophe politique, médecin, surnommé « père de la Chine moderne ».

En 1912, de violentes contestations mettent fin à l’empire mandchoue g et obligent l’empereur Puyi à abdiquer.

Son départ signe la fin du système impérial chinoise et la naissance de la République de Chine, dont Sun Yet-sen est proclamé premier président provisoire en décembre 1911 à Nanjing.

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