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Retour sur la société des Cristalleries de Nancy, en Lorraine, trop souvent confondue avec les ateliers Daum …

ouvrage des cristalleries de Nancy

Après quatre années de recherche, l'ALORAF et Gérard Caussaint, un passionné de l'histoire du flaconnage, mettent en lumière un vestige du savoir-faire lorrain en matière d'art verrier. Voici un bref résumé de l'histoire des Cristalleries de Nancy, qui vous invite à poursuivre la découverte à travers un magnifique ouvrage !

Avant la publication de cet ouvrage, “Nancy, la cristallerie oubliée”, nous n’avions pas connaissance de cette manufacture.

Cela peut paraître étonnant pour des passionnés d’art verrier. La citation de Solon est vraie, on apprend chaque jour quelque chose de nouveau.

Cette cristallerie est trop souvent confondue avec les ateliers Daum. Il était donc important de vous la présenter.

Pour vous procurer ce livre, nous vous invitons à contacter l’ALORAF en suivant ce lien.

Un groupe de travail sur les Cristalleries de Nancy constitué par Gérard Caussaint au sein d’ALORAF en novembre 2016 a réalisé les recherches qui ont permis l’écriture de ce livre.
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Service de toilette vert - © Collection privée - Photo D. Ledan

La Lorraine, au coeur d'une industrie du verre florissante

Le verre est né il y a plus de 4000 ans en Mésopotamie.

Selon les archives à notre disposition, nous constatons la présence de verreries sur le territoire lorrain dès 1373.

Pourquoi ici, en Lorraine ?

Cela s’explique par la nature du territoire : de grands domaines forestiers, du sable et de la potasse en abondance, sans oublier les cours d’eau, autrefois indispensables au transport du bois, le combustible par excellence, tout comme au fonctionnement des tailleries.

Pour en savoir plus sur l’histoire des verriers, nous vous invitons à suivre ce lien.

Suivront l’avènement des villages verriers du XVIIIe siècle :

La fin du XIXe et le début du XXe sont considérés comme l’âge d’or de la verrerie lorraine, où les plus grands verriers français, aujourd’hui encensés par tous les amateurs et professionnels d’art, ont créé leurs plus beaux chefs-d’oeuvre.

Nancy au XXe siècle, capitale de l'Est, en pleine expansion économique

Suite à la signature du traité de Francfort en 1871, mettant fin à la guerre franco-prussienne, une partie de l’Alsace-Lorraine passe sous pavillon allemand.

C’est ainsi qu’une grande partie des habitants de ces territoires, désirant garder la nationalité française, migre vers Nancy, qui devient la capital de l’Est.

Le flux de population et de capitaux est alors important : il en résulte une main d’oeuvre abondante et qualifié, ainsi que toutes les conditions requises pour une économie prospère.

En 1870 et 1914, Nancy voit sa population passer de 50000 habitants à plus de 120000 !

Le terrain économique et social y est donc très fertile, laissant place à l’arrivée d’entrepreneurs visionnaires …

histoire de la ville de nancy 1870

De grandes manufactures et verreries d'art sont nées à Nancy à l'instar des ateliers Daum, Gallé ...

La manufacture Daum, présentée ici, est l’exemple typique de ces “optants”, ayant migrés à Nancy.

Jean Daum, notaire originaire de Bitch, rachète la première verrerie de Nancy, “la Société industrielle Avril Bertrand et C”.

La manufacture devient “Verrerie de Nancy – services de table – demi-cristal”, il y fera travailler ses deux fils, Antonin au département artistique, Auguste au département administratif.

Nancy, c’est également le grand Émile Gallé, instigateur du mouvement Art Nouveau, visionnaire et poète. Son oeuvre artistique est profondément marquée par ses connaissances dans le domaine scientifique.

Nancy, c’est aussi les frères Vessiere, nos ancêtres, artistes décorateurs, qui achetaient les bruts à la manufacture Daum pour ensuite les sublimer avec divers motifs comme le chardon lorrain.

Nancy, c’est aussi une autre cristallerie, un grand acteur du flaconnage, complètement oublié par nos contemporains : les Cristalleries de Nancy.

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Flacon CN Suivez-moi pour Tre-Jur. 1925. © Collection privée - Photo D. Ledan

La mise en lumière d'une cristallerie oubliée

La passion pour l’art du flaconnage débuta très tôt chez l’auteur de cet ouvrage, Gérard Caussaint.

C’est à 17 ans, en débarrassant le grenier d’une voisine, qu’il découvre son premier flacon : Shalimar. Le début d’une grande collection …

Lors d’une escapade matinale, Gérard Caussaint récupère un flacon, estampillé par un cachet gravé à l’acide sous la base : une croix de Lorraine encadrée par un CN.

En savoir plus sur l’histoire de la croix de Lorraine ?

Le mystère est total. Que signifie cette signature ? Débute alors un travail de recherche qui le conduira vers un terrain méconnu.

À la lecture d’un ouvrage consacré à l’histoire verrière, il découvre une information clef :

« Au début des années 1920, Daum voit s'installer en face de chez lui, à Nancy, au 88 de la rue Faubourg Saint-Georges, une nouvelle cristallerie ... »

Portrait de Gérard Caussaint

Les prémices de l’histoire des cristalleries de Nancy (1920-1934)

1900, des années prospères pour l’industrie du verre

En 1900, l’industrie verrière est en plein essor.

L’Exposition universelle de 1900, la cinquième organisée à Paris, accueillant plus de 50 millions de visiteurs, marque l’apogée de l’Art Nouveau et de la Belle Époque, le règne du fer et du verre.

La manufacture Daum y remporte le premier grand prix pour la verrerie d’art, tandis que la cristallerie de Sèvres, hors concours, est distinguée en particulier pour les cristaux blancs qui garnissent les candélabres de bronze du pont Alexandre III.

Concernant Baccarat, qui voit à cette époque son chiffre d’affaires progresser de 25% chaque année, elle emploie 2223 personnes. L’excellence de sa politique sociale lui vaut de remporter une médaille d’argent.

Baccarat ouvre alors une taillerie à Bertrichamps, à seulement 5 kilomètres de la maison mère, spécialisée dans le flaconnage et les boules de lustrerie.

Le flaconnage de luxe, un marché prometteur

La parfumerie du XVIII-XIXe siècle est une parfumerie hygiéniste.

La parfumerie de luxe voit le jour au XVIIIe siècle. Certains créateurs parfumeurs en sont les pionniers tels que James H.Creed (1715), Dissey & Piver (1774).

Durant cette époque, l’eau était considérée comme nocive, chacun cherchait à s’en éloigner, laissant le champ libre au développement de divers eaux et huiles parfumées.

Ces dernières avaient un rôle de purification contre les mauvaises odeurs. Certaines étaient même utilisées en interne.

Grâce aux découvertes de Louis Pasteur et de Marie Curie, l’eau changea de visage. Ses bienfaits sont reconnus, et la toilette quotidienne s’impose.

Le visage des parfumeurs évolue, l’eau de Cologne, cette préparation vivifiante, s’impose dans toute l’Europe.

Les parfumeurs du XIXe siècle font de l’eau de Cologne un essentiel de l’hygiène aux pouvoirs protecteurs et thérapeutiques : elle désinfecte et stimule la peau.

À l’aube du XXe siècle, les parfumeurs abandonnent les fioles pharmaceutiques au profit du flacon artistique reflétant une image de marque.

François Coty fait du flacon un indispensable et choisit les Cristalleries de Baccarat pour son approvisionnement. Le marché est en plein essor, en l’espace de dix ans, la production passe de 150 flacons par jour à plus de 1600.

Afin de vous donner un avant-goût de ces incroyables créations, nous vous invitons à lire cet article présentant le prélude du futur musée du flacon à Baccarat.

Cet essor incroyable de la production, résultat d’une forte demande, laisse percevoir un bel avenir pour les cristalliers, et va donner des idées à un homme.

Jules Alexis Bayet, l'homme qui se cache derrière les Cristalleries de Nancy

Formé par les Cristalleries de Baccarat, où il devient sous-chef d’atelier à la nouvelle taillerie de Rambervillers, il y découvre un monde nouveau et y côtoie les grands noms des parfumeurs : le travail y est intensif tant la demande est grande.

Jules Alexis Bayet a donc une connaissance poussée des différentes techniques de fabrication, notamment concernant celle du flaconnage.

Après la Première Guerre mondiale, Jules Alexis Bayet décide de quitter son poste à Baccarat, n’étant pas, selon lui, rémunéré à sa juste valeur.

Il rejoint l’atelier de la cristallerie Coty et en devient le directeur !

Cette cristallerie ne travaille pas le verre à chaud. Les bruts proviennent des Cristalleries de Choisy-le-Roi.

La cristallerie de Coty est spécialisée dans la taille, le polissage, et le bouchage des flacons. En 1920, entre 1500 et 1800 flacons sortent des ateliers chaque jour …

Suite à des problèmes d’approvisionnement à répétition, François Coty décide de produire lui-même son verre. Il fait l’acquisition de plusieurs verreries, ce qui remet en question le rôle joué par Jules Alexis Bayet.

Est-il directeur général de la cristallerie Coty, ou simplement celui d’une taillerie ?

En homme d’affaires intelligent, il se rend compte que les parfumeurs sont en demande de flacon, les cristalleries existantes ne répondant pas à leurs besoins toujours plus importants.

Entreprenant, Jules Alexis Bayet décide de voler de ses propres ailes, et rejoint Nancy pour fonder les Cristalleries de Nancy.

vase-cristallerie-de-nancy

La naissance des Cristalleries de Nancy en 1920

L’implantation de la cristallerie se fait en face de chez Daum, Faubourg Saint-Georges.

Contre toute attente, Jules Alexis Bayet ne désire pas concurrencer leur production, il veut avant tout garder de bonne relation de voisinage, en façade …

Le 29 septembre 1920, la “Société des Cristalleries de Nancy” voit le jour, et affiche ses ambitions, qui ne font que renforcer les craintes des deux frères Daum : “ayant pour objet l’industrie de la verrerie et de la cristallerie”.

La cristallerie, qui à l’origine, s’étend sur plus de 3500 m2, dont 2000m2 pour la halle, et 1500m2 pour le travail à froid, est agrandie afin de répondre à la demande.

À ses débuts, seulement une centaine d’ouvriers sont présents à l’usine. En 1922, l’effectif passe à 344 ouvriers, 432 en 1922, 500 en 1923.

Le travail à chaud, le travail à froid et le travail de décoration (émaillage, dorure) sont réalisés à Nancy, même si, pendant un temps, la décoration des pièces étaient réalisées dans un atelier parisien.

Le 31 janvier 1921 marque le démarrage de l’usine avec la mise en fonction du premier four à pots.

L’entreprise rencontre un vif succès sur le marché du flaconnage, en verre et cristal.

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Vue du site verrier - © Collection privée

Les flacons des plus grands parfumeurs sont signés "CN"

L’excellence de cette industrie d’art française met en valeur le savoir-faire toujours plus exigeant des parfumeurs, mais également celui des cristalliers.

En 1908, le parfumeur François Coty commande un flacon à René Lalique, pour la première fois, le contenant aura plus de prix que le contenu.

Dès le XXe siècle, les parfumeurs font alors appel aux meilleurs verriers afin d’habiller leur création de la plus belle des manières.

Baccarat est alors un incontournable sur le marché du flaconnage. Mais au lendemain de la Première Guerre mondiale, la cristallerie ne peut faire face à la demande, une partie de son outil de production est immobilisé, et la manufacture manque d’ouvriers.

C’est alors que Jules Alexis Bayet, ex-employé de Baccarat, entre sur un marché prometteur et signe des partenariats avec de grands parfumeurs tels que Guerlain, Houbigant, D’Orsay …

Flacon CN le Début pour Richard Hudnut 1927. © Collection privée - Photo D. Ledan

Les premières éditions en cristal du modèle “chauve-souris” de Guerlain sont fabriquées par les Cristalleries de Nancy pour l’exposition de 1925.

La clef de sa réussite ? Fournir très rapidement ses clients, quitte à emmagasiner un stock important, qui lui coutait cher.

Deux styles s’opposent, une production à flux tendu (Baccarat), contre une production par anticipation.

Au total, les Cristalleries de Nancy possèdent cinq fours destinés à la fabrication du flaconnage.

Cependant, la crise de 1920-21 imputant la demande américaine, pousse les dirigeants à réorienter la production vers les services de table et objets décoratifs.

Les doutes des frères Daum, Antonin et Auguste, se confirment … Un nouveau concurrent est bien présent sur le marché !

Et son ascension est fulgurante, une fois la crise de 1921 derrière eux, l’effectif passe rapidement à 1100 personnes employées en 1926.

Une forte ambiguïté débute entre ces deux cristalleries, souvent confondue à l’époque, et qui l’est toujours aujourd’hui par bon nombre de touristes et d’amateurs.

L’ouvrage nous apprend même une anecdote amusante sur le sujet : l’entreprise Stein, qui avait vendu un four aux Cristalleries de Nancy, avait envoyé la facture à la manufacture Daum.

« Les Cristalleries de Nancy sont bien les premières à utiliser le cristal à Nancy, Daum et Gallé étant à l'époque des verreries d'art (ce qui n’enlève rien à la qualité des productions). La maison Gallé est restée, jusqu'à sa fermeture en 1936, fidèle à la fabrication en verre alors que Daum est passé au cristal en 1935 pour répondre notamment à une commande importante de service de table pour le paquebot "Normandie". La maîtrise de cette matière a été assez laborieuse. Pour limiter la casse, Daum utilisait des sous-traitants pour réaliser ses bruts qui étaient ensuite finis dans ses ateliers. Le principal fournisseur était Saint-Louis (voir le livre de Christophe Bardin : DAUM 1878 1939 Une industrie d'art lorraine aux Editions serpenoise) : pour ma part, le meilleur livre écrit sur Daum. Après leur faillite, les cristalleries de Nancy ont été oubliées. Daum est donc passé dans le langage courant de Verrerie d'art à cristalleries de Nancy. C'est donc tout naturellement que lorsque l'on parle de cristalleries de Nancy, on fait de suite référence à Daum »

La production de la cristallerie se diversifie

Au-delà du flaconnage, les Cristalleries de Nancy présentent l’étendue de leur talent :

  • Services et garnitures de toilette en 7, 9 et 12 pièces
  • Vases, environ 200 pièces en collection, selon les catalogues
  • Services de table, verres à vin du Rhin, services à liqueur
  • Coupes, saladiers et objets divers
Exemple-de-vase-cosigne-par-Vessiere-Nancy-Cristalleries-de-Nancy
Exemple de vase co-signé par Vessière Nancy et les Cristalleries de Nancy - © Collection privée - Photo D. Ledan

Le passage du verre au cristal, un atout commercial

Est-ce une simple question de composition ?

Nous avons traité le sujet dans cet article : Quelles sont les différences entre le verre et le cristal ?

Alors que le verre a une densité de 2.4, le cristal a une densité de 3.1

Le cristal se compose d’un minimum de 18% de plomb, alors que le verre n’en contient pas.

Très vite, Jules Alexis Bayet se rend compte de la puissance commerciale du cristal et de son intérêt comparé au verre, un facteur de différentiation important.

Dès 1925, la composition du cristal est proche de celle de Baccarat ou encore de Saint-Louis, la première manufacture française à découvrir la recette en 1781.

« Le cristal n'est pas apprécié comme il le mérite parce que le public ne se rend compte que confusément de sa supériorité et que trop nombreux restent ceux qui ne comprennent pas que son éclat est indispensable pour la décoration d'une table ou d'un salon »

Les designers et artistes

Auguste Houillon (1885-1954), verrier, tailleur et graveur de talent, travaille pour les Cristalleries de Baccarat jusqu’en 1914, jour de la mobilisation générale.

Proche de Jules Alexis Bayet, il rejoint les Cristalleries de Nancy dès leur ouverture en 1921 en tant que directeur artistique.

Il sera l’instigateur du premier catalogue, édité en 1922 suite à la crise de 1921, proposant des services de table et objets de décoration. Il travaille également avec le grand spécialiste de la pâte de verre, Amalric Walter, par le dessin.

Afin de préparer au mieux l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, Jules Alexis Bayet fait appel à un peintre de renom, formé par les Cristalleries de Baccarat …

Michel Colle rejoint l’équipe des Cristalleries de Nancy, qui remporte un grand prix à l’Exposition. Michel Colle, lui, reçoit une médaille d’argent pour sa collaboration.

Des vases et services de tables sont produits sous sa direction.

Ce dernier rejoindra les Cristalleries de Saint-Louis en tant que directeur artistique.

Un grand nombre d’artistes participèrent à la réussite de cette manufacture, chacun ayant son portrait détaillé dans l’ouvrage.

Oeuvre de M. Guérycolas n°9/100
Oeuvre de M. Guérycolas n°9/100 - © Collection privée - Photo D. Ledan

La Grande Depression

La crise systémique provoquée par le krach boursier de 1929 touche le monde entier, la France n’est pas épargnée. La demande étrangère est en chute libre, tout comme la demande intérieure dans les années 1930-31.

De 1930 à 1931, l’activité des Cristalleries de Nancy connait un coût d’arrêt, les dirigeants licencient 74% de leur effectif en 1 an, passant de 950 à 250 employés.

N’ayant pas les reins assez solides du fait de sa récente entrée sur le marché, cette inflexion marque le début de la faillite.

La fin d’une aventure qui aura duré 14 ans

La Grande Dépression, va en priorité toucher les manufactures françaises produisant des produits de luxe, pour la plupart destinés au marché américain.

Aucune cristallerie n’est épargnée par la crise et le marasme économique. Certaines, à l’image de Baccarat, ayant accumulée une forte trésorerie, passeront la tempête.

D’autres, à l’image des Cristalleries de Nancy, seront dans l’obligation d’éteindre définitivement leurs fours.

La société anonyme “Cristalleries de Nancy” est déclarée en faillite le 7 avril 1934. L’ensemble des biens de la cristallerie sera liquidé.

Les signatures du catalogue des cristalleries de Nancy

La première signature se compose d’un cercle dans lequel figurent une croix de Lorraine, le mot CRISTAL NANCY et les lettres CN.

Nous retrouvons également les termes CRISTAL FRANCE, toujours accompagnés de la croix de Lorraine et de NANCY.

Certaines estampilles se composent de la mention “CRISTAUX D’ART” en haut, et “de NANCY France” en bas.

De nombreuses autres signatures vont faire leur apparition, la plupart sont gravées à l’acide, alors que certains flacons en verre laissent apparaître FRANCE ou MADE IN FRANCE moulé au fond.

Pour en savoir plus sur les signatures Cristalleries de Nancy, lisez cet article.

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6 réponses

  1. Très intéressant ! cela complète mes connaissances sur le sujet . Il y a environ 16 ans je suis allée à Honfleur et, en me promenant dans les rues chez un antiquaire ,en vitrine j’ai repéré une plaque émaillée de forme rectangulaire (plus ou moins 30cmx22 cm ) émaillée blanche imprimée cristal de Nancy et la croix de Lorraine en bleu , je ne connaissais pas et depuis ma soeur a hérité d’un service de verre complet avec ce logo sur le dessous du pied. Il est magnifique!

  2. Bonjour,
    Remarquable mail, où l’apprend pas mal de choses, sur les merveilles du verre, du cristal , celles des grands nom, et de plus, j’ai découvert des flacons, qui m’étaient totalement inconnus ( les flacons, sont ma passion ) mais d’autres fabuleuses pièces.
    À une époque où on a l’impression que beaucoup du Savoir Faire “à la Française” n’intéresse plus grand monde, il y a toujours Baccarat, Lalique, Daum et bien sûr les livres anciens, le Compagnonnage, dans ( entre-autre ) le Bois, et beaucoup d’autres choses ( le Château de Guedelon ( Bourgogne ), ect.
    Bref, sur une planète, qui donne, bizarrement l’impression de “tourner en carré” , ça fait vraiment du bien !!!

  3. Bonjour
    J ai un lustre pate de verre dégagé à l’acide signé “Nancea”.
    Pourriez vous me dire quelque-chose sur cette signature ?
    Merci
    C S

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