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Collier pour prier, découvrez le symbole derrière chaque religion

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Chapelet catholique, Mala Tibétain, Misbaha, Tchotki, Lestovka, Tesbih, collier de perles Vaudou… les colliers pour réciter des prières ou des mantras sont propres à chaque religion. Plus que des bijoux, ces objets de culte cachent des symboliques particulières.

Comme nous avons pu le constater à travers notre récit sur le Mala Tibétain, les colliers de prières sont des bijoux porteurs de bienfaits et d’histoires.

Utilisés par les fidèles catholiques, orthodoxes, bouddhistes, musulmans et autres grandes religions, nous ne pouvons que retracer l’origine et le symbole derrière ces incroyables joyaux.

Pour se concentrer, mais également pour invoquer la puissance divine, ces colliers de prières sont chers aux croyants du monde entier.

À découvrir, nos colliers de perles en verre, des créations symboliques composées de perles de collection issues du monde entier.

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Histoire du chapelet : catholique, hindoue, musulman, orthodoxe…

Le chapelet est un terme français dérivé du mot « chapeau » ou « chapel » qui faisait, auparavant, référence à une coiffe, une couronne de fleurs.

Plus tard, durant le Moyen Âge, il a été adopté par les chrétiens pour désigner les couronnes de roses que les statues mariales portaient au-dessus de leur tête.

Il était d’ailleurs courant de dire « chapelet de roses » pour présenter une suite de roses reliées entre elles.

Fabriqué sous différentes formes et différents matériaux, le chapelet catholique est l’œuvre du « patenôtrier ».

Accessoire de dévotion religieuse idéalement composé de grains surmontés à un cordon, de manière à former un cercle, le chapelet est apparu pour la première fois en Inde.

Contrairement à la croyance populaire, il a d’abord été utilisé dans l’hindouisme et le bouddhiste avant de s’imposer en tant que support de la foi chrétienne.

En Inde, son utilisation remonte effectivement au Ve siècle avant Jésus-Christ.

Peu à peu, il s’est répandu aux diverses religions dans les quatre coins du monde, jusqu’à devenir aujourd’hui un objet de culte cher aux millions de croyants des différentes religions qui existent.

À lire aussi : le récit des croix religieuses.

Quels sont les différents types de chapelets ? Que symbolisent-ils ?

Si la symbolique et l’utilisation du chapelet sont généralement les mêmes auprès des différentes religions, sa composition est propre à chacune d’elles.

Sachez identifier ces bijoux spirituels à travers notre liste les différents types de chapelets pour prier.

Le chapelet catholique

La tradition catholique nous présente un chapelet constitué de 15 grains séparés les uns des autres par de gros grains.

Ce modèle le plus courant est le modèle que les fidèles croyants catholiques, les prêtres ainsi que les religieux utilisent pour prier la Sainte Vierge Marie suivie de Je vous salue Marie.

La dizaine de chapelet étant l’équivalent de 10 Je vous salue Marie et les trois tours de chapelet le « rosaire ».

Le chapelet débute notamment par le rituel du Credo, la croix du chapelet, accompagné d’un Notre Père avec le premier grain.

Trois Je vous salue Marie seront ensuite récités avec le groupe de trois grains qui suivent.

La prière se termine par une Gloire au Père avec le dernier grain de la boucle.

Puis, chacune des cinq dizaines sera entamée avec un Notre Père (avec le grain isolé) suivi de dix Je vous salue Marie avec les dix grains successifs pour finir avec un Gloire au Père.

Les catholiques disposent également d’un modèle de chapelet assez particulier composé de sept septaines séparées entre eux par des médailles. Le tout forme un cercle sur lequel s’ajoutent trois grains qui se terminent par une médaille.

Unique en son genre, ce Chapelet catholique sert dans la récitation des sept douleurs de la Vierge.

Découvrez les cinq pierres porte-bonheur de la vierge.

Le Mala Tibétain des bouddhistes et des hindoues

Dans la culture hindoue et bouddhiste, le collier pour prier est baptisé Mala, aussi surnommé chapelet hindou ou encore perles de prière des bouddhistes.

Pour prier, mais surtout pour réciter des mantras durant une séance de méditation, le mala est formé de 108 perles, dont une perle plus grosse ou différente des autres.

Cette perle particulière est appelée perle Gourou ou perle Meru en référence au Mont Meru, la fameuse montagne sacrée désignée comme étant le mont de l’Univers.

Sa présence sur le Mala Tibétain marque le départ et l’arrivée tout au long des répétitions de la prière ou du mantra.   

Le nombre des perles évalué à 108 s’explique par le fait qu’il s’agit d’un chiffre sacré en Inde.

D’abord parce que l’alphabet sanskrit compte 108 alphabets, les épreuves par lesquelles le Bouddha a dû passer pour atteindre l’illumination sont également au nombre de 108.

Sans compter les 108 salutations à faire au soleil, les 108 noms de Shiva, les 108 noms de Bouddha, les 108 noms de Vishnou, etc.

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Le Tchotki des orthodoxes

Chez les orthodoxes et les catholiques orientaux, le chapelet prend la forme d’un tchotki.

Aussi appelé chapelet byzantin, le collier de prière des fidèles orthodoxes est fait de laine à 30, 33 ou 99 boules ou encore nœuds.

Il est généralement utilisé pour réciter la prière « Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant, aie pitié de moi pécheur ! ».

Répétée maintes fois, cette prière faciliterait l’accès à la voie de libération par le Nom de Jésus.

Grâce à elle, la personne qui récite ouvrirait les portes de sa communion avec le Christ.

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Le Lestovka des orthodoxes vieux-croyants

Ce modèle de chapelet dit Lestovka ou vervitsa n’est autre que la variante du chapelet que les orthodoxes vieux-croyants utilisent.

Comme le Tchokti, cet objet de culte permet d’invoquer la bénédiction et puissance du Christ.

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Par Russianname — Travail personnel, CC BY 2.5, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2185514

Le Misbaha ou Sabha des musulmans

Il s’agit du chapelet de l’Islam, caractérisé par 33 ou 99 grains, voire 100 gros grains.

En général, les grands chapelets des musulmans sont séparés en trois séries de 33 grains par deux gros grains.

La tradition veut que le Mishaba soit utilisé pour réciter le rappel de Dieu, le « Dhikr Allah », la glorification de Dieu « tasbïh », la louange de Dieu « tahmîd », l’élévation de la puissance de Dieu « takbîr » et autres prières.  

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Le Tesbih ou tasbih Islam des musulmans turcs

Après le Sabha ou le misbaha, les musulmans ont un autre chapelet baptisé « tesbih ».

Plus précisément, c’est le chapelet à 33 grains que les musulmans turcs utilisent pour se connecter à leur divin.

Le collier Vaudou Africains

Le collier Vaudou est, comme son nom le laisse paraître, un collier qui trouve ses origines en Afrique, dans le culte vaudou créé dans les zones côtières du Golfe de Guinée.

Il sert surtout lors de la cérémonie d’initiation des membres du clergé qui se tient dans le couvent.

Les perles en verre sont courantes, trois lieux de fabrication sont réputés, au Ghana, Mauritanie et Nigéria.

À lire aussi : notre guide des perles africaines.

Plus qu’un simple accessoire religieux, le collier Vaudou est associé à divers pouvoirs aussi mystérieux que protecteurs.

Comme le pouvoir de permettre la communication des vivants avec l’au-delà.

En savoir plus sur le Vaudou.

Le Sikhisme, un chapelet semblable au Mala

D’une forme et utilisation presque identique au Mala Tibétain ou Mala, le chapelet sikhisme se reconnaît à sa corde à 99 nœuds.

Enfin, il existe aussi un chapelet dit Komboloï, un objet grec imitant mystérieusement l’allure du collier de prière, mais qui n’a aucun lien avec la religion.

Il sert simplement d’accessoire pour se détendre et pour s’occuper les mains.

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