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5 dates importantes de la capitulation allemande

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L’acte de capitulation de l’Allemagne est signé à Berlin le 8 mai 1945. Cet acte exige la reddition inconditionnelle des forces armées allemandes. Sa signature s’est faite en deux fois, ce qui a permis de mettre définitivement fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe, après 6 ans de conflit.

La capitulation allemande a mis fin au pouvoir et à la puissance du Troisième Reich. Signé une première fois le 7 mai 1945 à Reims, un autre acte a été paraphé le lendemain dans la capitale du Reich.

Envie d’en savoir davantage sur cet acte important dans l’histoire de notre monde ? Voici les 5 dates à retenir sur la capitulation allemande.

30 avril 1945, la mort d’Adolph Hitler donne fin à sa dictature

Le 30 avril 1945 à 15 heures 30, Adolf Hitler se suicida dans son bunker à Berlin. Son corps fut brûlé peu de temps après.

Avant de mourir, il désigna son successeur dans un testament pour prendre la tête du Troisième Reich.

C’est le grand-amiral Karl Dönitz qu’il nomma pour ce nouveau poste. Écartant ainsi son dauphin officiel « le maréchal Göring », le chef des SS et organisateur du génocide juif « Himmler ».

Loin de régner sur la nouvelle Allemagne, Dönitz se retrouve obligé de dissoudre la République.

Il décide alors de confier à Alfred Jodl la tâche de négocier les termes de la capitulation de l’ensemble des troupes allemandes.

Ce chef de l’état-major des forces armées au haut commandement de la Wehrmacht était accompagné du général américain Dwight D. Eisenhower.

Cet événement marque la fin de la dictature d’Adolph Hitler.

2 mai 1945, constitution d’un gouvernement nazi et refus de la signature de l’acte par le grand-amiral Dönitz

Après la mort d’Adolph Hitler, Bormann et Goebbels tentent d’abord une négociation avec les Russes, mais en vain.

Face à ce refus, le premier négociateur informe Dönitz (le successeur désigné d’Adolph Hitler) de sa mort pendant que le second se suicide.

C’est alors le lendemain au soir, sur la 7e symphonie de Bruckner, que la radio annonce officiellement la mort d’Hitler.

Après avoir constitué un gouvernement nazi le 2 mai, à proximité de la frontière danoise, Dönitz désormais à la tête du Troisième Reich espère négocier une paix séparée avec les Anglais et les Américains.

À leur tour, les Alliés refusent la proposition du successeur d’Adolph Hitler.

Dönitz décide alors de ne pas se rendre à Berlin pour la signature de la capitulation militaire de l’Allemagne. Il est resté à Flensbourg jusqu’à son arrestation le 23 mai 1945.

C’est le maréchal Keitel, commandant suprême des armées, qui signe l’acte de capitulation à sa place. Il était accompagné de l’amiral von Friedeburg et du général Stumpff.

Surnommé par ses collègues « Lakaitel » ou petit laquais, Keitel était l’adjoint servile d’Hitler condamné à mort et pendu durant le procès de Nuremberg.

7 mai 1945, date de signature de la première capitulation allemande

Désormais, la délégation allemande est constituée du Generaloberst Alfred Jordl, du Generaladmiral von Friedeburg et du Major Wilhelm Oxenius.

Le 7 mai 1945 à 2 heures 41, la reddition sans condition des forces armées allemandes par Alfred Jodl eut lieu.

L’acte fut signé dans une salle du « Collège technique et moderne » à Reims, l’actuel musée de la Reddition.

A été présent dans cette salle avec Alfred Jodl : l’état-major du général Einsenhower.

La capitulation allemande a été paraphée au nom du Haut Commandement des forces armées, ou de l’Oberkommando der Wehrmacht en allemand.

Ce dernier agissait également en tant que représentant du nouveau Reichspräsident, successeur de Hitler et de Karl Döntiz.

Le document présentant la première capitulation de l’Allemagne a été rédigé en quatre langues et signé pour le SHAEF par le général Walter B. Smith dit Beetle Smith.

Le général Eisenhower signe au nom des Alliés occidentaux et le général soviétique Ivan Sousloparov pour représenter l’URSS à Reims.

Sans oublier le commandant de la mission de liaison militaire qui était aussi présent durant la signature de la reddition sans condition des armées allemandes.

Convoqué in extremis, le général français François Sevez est invité à contresigner le document de capitulation comme témoin et chef d’état-major du général de Gaulle.

Le texte en anglais étant le seul texte valide et attesté.

Pour sa part, le général Susloparov ne dispose pas de pouvoirs clairs dans l’exercice de ses fonctions. Il n’avait à cet effet aucun moyen d’entrer en contact rapide avec le Kremlin de Moscou.

Cela ne l’a toutefois pas empêché de signer pour la partie soviétique.

Il est cependant à noter que le document de la capitulation allemande pouvait être remplacé dans le futur par une toute nouvelle version.

Très mécontent, Staline n’a pas approuvé la tournure des événements.

Il affirme que la capitulation allemande ne peut être acceptée qu’en présence d’un représentant du Haut Commandement des forces de l’Union soviétique.

Il demande également à ce que le protocole de Reims ne soit pris en compte qu’en guise de préliminaire à la cérémonie officielle qui se déroulera à Berlin en présence du Maréchal Joukov.

8 mai 1945, signature de la seconde capitulation allemande

Le 8 mai 1945, Keitel se rend à Karlshorst pour signer un accord devant le maréchal Georgy Zhukov et une petite délégation des forces alliées.

Certains représentants de l’URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent ainsi dans la banlieue située au sud-est de Berlin.

Avant de signer le document, Keitel demande l’ajout d’une clause : donner un délai de douze heures à ses troupes pour recevoir les ordres de cessez-le-feu et ainsi éviter les sanctions émanant d’une passible poursuite des combats.

Zhukov lui fit une promesse verbale, mais refuse de rajouter une clause à l’Acte de reddition sans condition.

Une seconde capitulation allemande est alors signée à Karlshorst par Keitel, dans une villa qui abrite de nos jours le musée germano-russe.

Peu de temps après l’ouverture de la cérémonie par le maréchal Joukov, les représentants du Haut Commandement allemand dirigés par le Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel sont effectivement invités à signer cet acte de capitulation.

Celle-ci entra en vigueur le 8 mai 1945 à 23 heures 01 (heure d’Europe centrale) ou le 9 mai 1945 à 01 heure 01 (heure de Moscou).

La raison pour laquelle la victoire des Alliés est célébrée le 9 mai, au lieu du 8 mai, dans les pays de l’ex-URSS. En particulier en Russie.

Pour le reste de l’Europe, la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie est célébrée le 8 mai de chaque année.

En savoir plus sur la date du : 8 mai 1945.

2 septembre 1945, capitulation du japon et fin de la Seconde Guerre mondiale après la victoire des Alliés sur l'Axe

La capitulation allemande du 7 et 8 mai 1945 a mené à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

La guerre a définitivement cessé après la capitulation sans condition du Japon qui eut lieu le 2 septembre 1945. L’Empire du Japon qui était la dernière nation de l’Axe à connaître une défaire totale.

Pour rappel, la Seconde Guerre mondiale est le conflit armé le plus important de l’histoire de l’humanité.

Elle a mobilisé plus de 100 millions de combattants venant de 61 nations pour un bilan effroyable d’environ 62 millions de morts, dont une majorité de civils.

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