Créée par Pierre Hoeffel en 1882, la Brasserie Perle à Strasbourg retrace l’histoire d’une renaissance de 5 générations. Fermée depuis 1971, la maison renaît en 2009 grâce à Christian Aztner. Les bières artisanales fines et au goût subtil font leur renommée.
Dans notre guide « Que faire à Strasbourg ? », nous sommes parties à la découverte de cette deuxième ville de France en oubliant de mentionner la Brasserie Perle, le paradis des amateurs de bières.
Installée à Strasbourg depuis 2015, l’actuelle Brasserie Perle est une renaissance de la brasserie alsacienne sise à Schiltigheim.
L’arrière-arrière-petit-fils de son fondateur « Christian Aztner » est à l’origine de cette initiative dans l’idée de perpétuer le savoir-faire familial.
En savoir plus sur www.biere-perle.com.
Les origines de la Brasserie Perle
Nous sommes en 1882 quand Pierre Hoeffel a fondé sa brasserie dans la Cité des Brasseurs.
Il fit pour cela l’acquisition de la brasserie de la Tête Noire (1383) et de la brasserie de la Ville de Vienne (1794).
L’achat de la brasserie de la Ville de Vienne s’est tenu dans les années 1876 et celui de la brasserie de la Tête Noire en 1882.
La Perle fut créée durant la même année.

De brasserie Perle à la CK Perle, reprise du site de production par Charles Kleinknecht
En 1919, la brasserie de la Perle change de dirigeant. L’ancien directeur de la brasserie de l’Espérance, le dénommé Charles Kleinknecht est désormais à sa tête.
C’est alors qu’elle fut rebaptisée : brasserie Charles Kleinknecht Perle (ou CK Perle).
En 1930, un nouvel espace de production a été édifié.
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette toute nouvelle brasserie a comptabilisé près de 300 000 hectolitres de bières produites.
Le lancement de l’orchestre Perle s’en était suivi en 1950.
Fermeture et disparition de l’ancienne brasserie Perle Schiltigheim
Puis en 1969, la maison décide d’intégrer l’Alsacienne de Brasserie, avec les brasseries très célèbres à l’époque. À l’instar des brasseries de l’Espérance, brasseries de Colmar, brasseries de Mutzig et brasseries de Haag.
La production s’élevait à près de 250 000 hectolitres.
Malheureusement, la brasserie de la Perle a été contrainte de fermer ses portes en 1971.
En 1980, le bâtiment entier fut démoli. En souvenir de l’existence de la brasserie, une rue de Schiltigheim a hérité du nom « rue Perle ».