Bracelet Narcisse verre de murano – 10 EX

Découvrez ce sublime bracelet Narcisse en verre de Murano, une édition limitée à 10 exemplaires faisant écho au miroir d’eau sacré de la légende de Narcisse.

On raconte qu’au cœur d’une vallée cachée, là où les montagnes se penchent vers des lacs cristallins, naquit un miroir sacré. Ce miroir, dit-on, fut façonné par les dieux eux-mêmes pour refléter non seulement les visages, mais aussi les âmes. C’est dans ce lac enchanté qu’un jeune homme nommé Narcisse trouva son destin.

Fils des divinités du fleuve Céphise et de la nymphe Liriope, Narcisse était d’une beauté inégalée. Partout où il allait, sa splendeur attirait les regards et inspirait les cœurs.

Mais son orgueil, tel un voile d’ombre, l’éloignait de tout amour, ne laissant que des âmes brisées sur son chemin. Les nymphes, folles de lui, implorèrent les dieux de punir cette vanité.

C’est alors qu’un jour, en suivant le doux murmure d’une source, Narcisse découvrit un lac si limpide que sa surface ressemblait à de l’argent fondu. Curieux, il se pencha pour observer ce monde aquatique, mais au lieu des profondeurs, ce fut son propre reflet qui apparut.

Les rayons du soleil, frappant la surface, semblaient envelopper son visage d’une clarté presque divine. Pour la première fois, Narcisse tomba amoureux — non d’une autre, mais de cette image parfaite qui lui renvoyait la lumière.

Le jeune homme resta là, immobile, captif de son propre reflet. Les jours passèrent, et dans son extase, il oublia tout : le temps, la faim, le monde.

Chaque éclat d’eau, chaque onde qui troublait l’image, lui semblait une blessure. Finalement, consumé par cet amour impossible, Narcisse disparut, laissant derrière lui un étrange miracle : les fleurs blanches, appelées Narcisse.

Complétez votre lecture avec la légende de Narcisse.

L’EXCELLENCE DU VERRE DE MURANO

Dès le XIIIe siècle, Venise rayonne à travers le monde, son verre est l’un des plus qualitatifs, surpassant même le verre de Damas, considéré à l’époque comme un gage de grande qualité.

La sérénissime, grande puissance commerciale et économique européenne, occupe une place prépondérante dans les échanges entre l’Occident et l’Orient méditerranéen, byzantin ou musulman.

Le verre devient une monnaie d’échange à forte valeur. Les perles de verre n’y échapperont pas. Dès l’invention du soufflage du verre, bien avant notre ère, le verre s’échangeait aussi bien que l’or !

Auguste, premier empereur romain, taxait les vaincus par des objets en verre dont il connaissait l’excellente valeur commerciale.

À Murano, un verrier de grand talent va se démarquer, c’est Angelo Barovier. Sa fille donne naissance à l’une des perles les plus recherchées, la perle Rosetta, pouvant présenter jusqu’à sept couches de verre.

Elle fera office de monnaie d’échange jusqu’au XXe siècle, essentiellement en Afrique.

À partir du XVe siècle, la compétition verrière s’accentue entre les différentes nations, chacune désirant tirer profit de ce savoir-faire. Afin de protéger ses secrets, le gouvernement de Venise interdit formellement aux verriers de Murano de quitter le territoire, sous peine de condamnation à mort !

La Sérénissime ne parviendra pas à garder ce monopole. Le savoir-faire vénitien se diffusera en Bohême, en Allemagne, en France et au Pays-Bas…