Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

10 anecdotes sur le beffroi de Dunkerque

beffroi-de-dunkerque

Nous voilà à Dunkerque et son beffroi de Saint-Eloi. Abritant l’Office de Tourisme, cette tour de 58 mètres de hauteur a été érigée au XVe siècle dans un style gothique. Voici 10 anecdotes incroyables sur l’histoire du beffroi de Dunkerque, classé monument historique en 1840.

Le beffroi de Dunkerque est l’un des monuments les plus anciens de la ville.

Il figure parmi les nombreux beffrois inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO dont la majorité sont en Belgique et dans le Nord-Pas-de-Calais.

Crédit photo : Par Zairon — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=65578553

Le beffroi est une haute construction édifiée pour démontrer la puissance et la richesse de la ville. A l’instar de l’hôtel de ville, il doit être imposant et avoir fière allure.

Riche d’un savoir-faire de plus 5 générations, nous avons décidé de mettre à contribution notre expertise pour créer des accessoires de mode avec des symboles hautement significatifs  comme ceux de la conquête de libertés civiles dans le Nord de la France.

Découvrez notre collier pampille Nord-Pas-De-Calais

1) Initialement, le beffroi était le clocher de l’Eglise Saint-Eloi 

Avant de devenir la tour imposante que nous connaissons aujourd’hui, le beffroi de Dunkerque servait de tour de guet et de repère nautique pour les pêcheurs du bourg qu’était Dunkerque.

Puis de 1440 à1450, la tour est relevée et incorporée à l’Eglise Saint-Eloi afin de lui servir de clocher.

Cependant, lorsque les français menés par le Maréchal de Thermes envahissent la ville, ils provoquent un terrible incendie en 1558. L’église se trouve brûlée, seule la tour subsiste.

En 1560, l’église est reconstruite sous la direction du maître-d ’œuvre Jean de Renneville. Mais par manque de moyens, le chantier est interrompu en 1585.

En 1731, les ruines de 1558 sont finalement démolies en vue de la créer une rue qui sépare définitivement le beffroi et l’église lors de travaux menés par Victor Louis. Par la même occasion, le beffroi est restauré par les services de Monuments Historiques. 

2) Le beffroi de Saint-Eloi n’a pas de fondations profondes

Surplombant la cité de Jean Bart, le beffroi de Saint-Eloi s’amincit graduellement avec 15 mètres à la base et 8 mètres au sommet.

En 1836, la restauration de la plateforme de la tour a conduit à l’édification d’une nouvelle balustrade à croisillons et de 4 nouvelles tourelles.

Chose étonnante : les fondations du beffroi de Dunkerque ne s’enfoncent qu’à 1,70 mètre de profondeur. Il n’empêche pas qu’il bénéficie d’une solidité remarquable, surtout avec les puissants contreforts placés aux angles de l’édifice.

3) Depuis le beffroi, un « guetteur » veillait à la sécurité de la ville

Le beffroi de Dunkerque servait à la fois de clocher, d’amer et de beffroi municipal. A ce titre, un guetteur était posté en haut de la tour pour veiller à la sécurité de la ville et sonner l’alarme en cas d’attaques ennemis et d’incendies. 

Mais il avait aussi pour mission d’entretenir un feu servant de balise aux marins. En effet, rappelons que la tour de 58 mètres de hauteur était visible depuis la mer, pouvant ainsi servir aux marins de point de repère.

Selon la tradition, le poste de « guetteur » était assumé par une seule et même famille, les Garcia, et ce, pendant 600 ans.

Sur la terrasse du beffroi de Saint-Eloi se trouvait autrefois la loge du guetteur. Celle-ci disparaît ensuite pour laisser place à un carillon. 

4) Le beffroi de Saint-Eloi abrite un carillon de 48 cloches 

La visite du beffroi de Dunkerque vous emmène jusqu’à un carillon de 48 cloches datant de 1962.

Ce carillon doit sa renommée à l’ancienne chanson qui était dansée à la cour des rois de France et constitue l’un des thèmes du « Chahut » du carnaval de Dunkerque. 

Muet depuis 1997, il a été rénové en 2009 pour à nouveau rythmer le quotidien des habitants et faire l’objet de visites.

5) La plus grande cloche est appelée Jean Bart en mémoire de ce héros du XVIIe siècle

De 7 tonnes, la plus grande des 48 cloches qui composent le carillon du beffroi de Dunkerque s’appelle Jean Bart. C’est en référence à ce corsaire français qui a sauvé la France de la famine la plus meurtrière du XVIIe siècle.

Pour la petite histoire, Jean Bart a escorté plus de 120 bateaux marchands de la Norvège jusqu’à Dunkerque afin de nourrir la France.

En sa mémoire, le carillon joue également, toutes les heures, la « Cantate à Jean Bart ».

6) Au pied du beffroi de Saint-Eloi se trouve un lieu de mémoire 

Après la Première Guerre mondiale, en avril 1923, la base de la tour fut modifiée de façon à recevoir un cénotaphe.

Réalisée par le sculpteur français Pierre Fritel, cette installation avait pour but de rendre hommage aux victimes de la guerre.

7) Un ascenseur facilite la visite du beffroi de Dunkerque

Pour les moins sportifs, un ascenseur permet de monter facilement les six étages de cette tour carrée en brique blonde. Commençons par le rez-de-chaussée où se trouve l’entrée de l’Office de tourisme. Le décor du premier et deuxième étages est assez sobre.

Au quatrième étage, vous serez impressionné par les cadrans d’horloge visibles sur les quatre  faces du beffroi. Puis, vous aurez la chance d’admirer de près le carillon de 48 cloches du beffroi en arrivant au cinquième étage.

En gravissant 65 marches, vous arriverez enfin sur la terrasse panoramique offrant une vue imprenable sur la région dunkerquoise.

Parmi les choses que vous pourrez voir du haut du beffroi : le phare de Dunkerque, le port de plaisance ou encore la plage de Malo-les-bains.

8) L’hôtel de ville de Dunkerque possède aussi un magnifique beffroi

Le beffroi de Saint-Eloi ne règne pas en maître à Dunkerque, la façade de l’hôtel de ville accueille aussi un beffroi de 75 mètres de hauteur.

De style renaissance flamande, la tour est le résultat d’un mariage entre plusieurs matériaux traditionnels et régionaux : le béton pour le gros œuvre ainsi que la brique et la pierre pour les parties visibles.

A une hauteur de 16 mètres, vous remarquerez une œuvre de Boutry qui représente la statue équestre de Louis XIV, celui qui a acheté la ville aux Anglais en 1662.

Au sommet de la tour se trouve une flèche polygonale percée de lucarnes.

Poursuivez la visite en entrant dans l’hôtel de ville : un superbe vitrail, réalisé par le maître verrier parisien Félix Gaudin, commémore le retour triomphal de Jean Bart après la victoire de la bataille du Texel en 1694.

9) Lors du Carnaval dunkerquois, les « kippers » sont lancés depuis le balcon de l’hôtel de ville 

Le carnaval de Dunkerque est un événement emblématique qui remplit de joie tous les habitants de la région. Pour cette occasion, une tradition est née en 1962 sur l’idée de Jean Verlynde, le vice-président du Syndicat d’Initiative et des commerçants : celle du jet de harengs.

C’est d’ailleurs devenu le moment le plus attendu du carnaval : le maire et les édiles lancent, depuis les balcons de l’hôtel de ville, des centaines de kilos de harengs fumés nommés « kippers » sur la foule de carnavaleux.

10) Il y a un troisième beffroi à Dunkerque : celui de Gravelines

Le beffroi de Gravelines est aussi un autre édifice remarquable à ne pas manquer lors de la visite. De 27 mètres de haut, il est ouvert au public lors des Journées du Patrimoine, du week-end des Espaces Fortifiés et en été.

Construit au XIXe siècle, il abrite une splendide horloge à quatre cadrans dont chacun se trouve sur un côté de la tour.

BLACKFRIDAY -20% JUSQU'À DIMANCHE 🎁

+ 1400 avis clients 📰

PLONGEZ DANS L'UNIVERS DES ARTS DU FEU 🔥

+ Soyez informé de nos ventes privées